McLaren est inflexible : Renault a acquis un avantage…
F1.
McLaren déclare catégoriquement que Renault a obtenu un « avantage clair et un avantage déloyal » sur un de ses rivaux avec une utilisation de la propriété intellectuelle de McLaren.
Cette déclaration est la conséquence de la possible affaire d’espionnage entre la team française et l’équipe britannique.
Dans une demande juridique déposée auprès de la FIA, alors que Renault est appelée à comparaitre devant le Conseil mondial des sports motorisés le mois prochain, les avocats de McLaren prennent très au sérieux la question de violation de la propriété intellectuelle.
Et ils sont sûrs que l’ancien ingénieur Phil Mackareth de McLaren est parti en emportant avec lui des informations concernant son ancienne équipe et pour la suite rejoindre son nouvel employeur : Renault. Ces informations auraient été utilisées dans un effet bénéfique vis-à-vis des monoplaces françaises.
Dans la déclaration, les avocats déclarent: « Il est clair que des informations confidentielles de McLaren sur la conception des voitures ont été sciemment, délibérément et largement diffusées et discutées au sein de la Renault F1 Team. Les personnes concernées directement sont les membres de l’équipe d'ingénierie. Renault en à indûment bénéficier. »
Selon certaines sources, les avocats de McLaren ont aussi exprimé une certaine frustration face à la manière que Renault a traité la question.
Il est entendu que les avocats se sont plaints par écrit au sujet de « l'attitude cavalière » de Renault et plus précisément de la part de hauts responsables pendant l'enquête. Et pour cause, certaines « pensées » de personnes seraient « incomplètes » ou « trompeuses », car certains membres d’équipe auraient fourni des déclarations contradictoires.
Renault est attendue le 6 décembre prochain par la FIA pour répondre d’elle-même aux accusations qui lui sont reprochées.
Il est entendu que les éventuelles preuves concernent 780 dessins différents qui décrivent l'ensemble technique des monoplaces 2006 et 2007 de McLaren. Le chiffre de 780 dessins est semblable au nombre de dessins qui étaient présents dans le dossier Ferrari-McLaren.
Les avocats de McLaren affirment que les informations relatives à leur équipe ont été examinées par 18 membres de chez Renault, en impliquant au moins sept hauts fonctionnaires dont le chef concepteur Tim Densham, le directeur technique adjoint James Allison et le directeur de la Recherche et Développement Robin Tuluie.