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Alonso et Renault : Une nouvelle aventure commence…

F1.

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Le double champion du monde Fernando Alonso a commencé à travailler cette semaine avec l'équipe Renault. L'Espagnol a officiellement rejoint l'écurie basée à Enstone le 1er janvier. Et pour cause, il était lié à McLaren-Mercedes jusqu’au 31 décembre.

Alonso est donc revenu dans l’équipe qui a fait de lui un champion du monde à deux reprises (en 2005 et en 2006) après une seule saison avec l'équipe britannique.

L’ibérique s’intéresse donc de très prêt au développement de la Renault R28, voiture qui devrait ramener Renault sur les podiums. L'équipe n’a pu terminer qu’une seule course sur le podium avec Heikki Kovalainen, qui a remplacé au pied levé Alonso lorsqu’il est parti chez McLaren.

Alonso sera de retour en piste, dans deux semaines, à Jerez pour les premiers essais privés de l’année. Du 14 au 16 janvier, il testera dans le sud de l'Espagne avec seulement une Renault R27. Mais, une semaine plus tard, il fera ses premiers tours complets de piste dans la R28 à Valence.

Les réactions dans le monde de la F1 s’accumulent : Le quotidien espagnol, El Pais, décrit 2007 comme « l’année horrible pour Fernando Alonso. »

Le commentateur britannique et ancien pilote de F1 Martin Brundle pointe du doigt le comportement du jeune homme de 26 ans, révélant à ITV qu'il a perdu, au cours de l’année écoulée, un certain respect et sa rage de vaincre par rapport à ses titres de 2005 et 2006 : « J'ai presque idolâtré Fernando Alonso après 2005 et 2006, » a-t-il dit.

Brundle affirme donc que le comportement d’Alonso l’a déçu, « car au lieu de passer à la vitesse supérieure comme l’aurait fait Michael Schumacher, il a tenté de ralentir Lewis Hamilton, son coéquipier mais sans doute son plus grand rival. »

Il déclare enfin qu’Alonso a toujours eu un caractère difficile, et que Flavio Briatore « a géré ce caractère de la meilleure des façons » alors que Ron Dennis pour McLaren en a été incapable. Ce qui est probablement, au final, la raison pour laquelle l’espagnol est de retour chez Renault. « Voyons comment cela va fonctionner cette fois-ci, » a conclu Brundle.

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