Qui parie une voiture de sécurité à Valencia ?
F1.
Beaucoup de personnes s'attendent à ce que la voiture de sécurité joue un rôle crucial à l'issue du Grand Prix d'Europe sur le nouveau circuit urbain de Valencia.
La vitesse maximale atteinte est comparée à celle de Montréal et certaines équipes par la voix de leurs pilotes prédisent une course qui pourrait se décider par une voiture de sécurité.
La réglementation en vigueur, qui punit les pilotes qui sont contraints de rentrer dans les stands tandis que la safety car est en piste a touché plusieurs courses comme le Grand Prix du Canada en juin dernier où Lewis Hamilton a heurté l'arrière de la monoplace de Kimi Raikkonen au bout de la ligne droite des stands.
La proximité des murs qui bordent le tracé de Valencia accroît les risques d'accidents. Les équipes ne connaissent pas encore le temps qu’il faudra pour effacer toutes traces d’accident. Elles tenteront, donc, de travailler sur des stratégies de course qui incluent de longues périodes de voiture de sécurité.
Le directeur technique de Force India, Mike Gascoyne a déclaré qu'il chercherait à prendre avantage d'une telle situation.
« Une équipe comme la notre peut gagner gros d’une telle situation. Vous avez les murs et les voitures devant vous. Le risque d’une intervention de la voiture de sécurité est élevé, » a-t-il expliqué.
« Nous mettrons en place une stratégie qui nous permettra de nous synchroniser avec les autres écuries afin que nous puissions en profiter. »
Mais pour les équipes présentes sur l’avant de la grille, la safety car peut à la fois gâcher la course comme l’améliorer.
Mark Webber, qui se bat pour la quatrième place au classement constructeur avec Red Bull, est préoccupé par l'effet que pourrait avoir la voiture de sécurité sur la course.
« C'est la plus grande préoccupation pour ce type de courses car si vous réalisez un bon week-end, la safety car peut tout foutre en l’air ! »
