Pilote essayeur, un métier en voie de disparition…
F1.
Les pilotes essayeurs sont victimes de la nouvelle politique de réduction des coûts en Formule 1. La crise économique et le nouveau règlement n’aident plus les pilotes de réserve et nombre d’entre eux se sont vus licencier en cette nouvelle année. C’est le cas notamment de Lucas Di Grassi ou encore de Marko Asmer.
Cette année, la Formule 1 vit une (petite) révolution. Les monoplaces changent de look, les règlements technique et sportif sont complètement remodelés et les circuits vont et viennent dans le calendrier… Mais comme dans toute révolution, il y a un certain prix à payer. En ce début d’année, ce sont les pilotes qui sont le plus touchés et particulièrement les pilotes essayeurs.
En effet, le nouveau règlement de la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) a prévu une diminution des essais à 30.000 Kms. Avec cette mesure, les équipes ne peuvent plus se permettre de confier leur développement à des pilotes de réserve, bien souvent jeunes et inexpérimentés sur la mise au point d’une monoplace de F1.
BMW a ainsi annoncé récemment n'avoir gardé que l’un de ses deux pilotes de réserve. L’an passé, l’équipe allemande avait sous contrat l’autrichien Christian Klien, mais également l’allemand Marko Asmer. Ce dernier a fait les frais en premier du nouveau règlement. Il n’est désormais plus présent en F1.
Le cas est tout à fait similaire chez Renault. L’équipe française dispose habituellement de deux ou trois pilotes de réserves mais également de pilotes nommés dans son programme de développement des jeunes pilotes, le Renault Driver Developement. Cette saison, l’équipe au losange ne disposera plus que d’un seul pilote essayeur : Romain Grosjean. Lucas Di Grassi a vu son contrat être rompu, mais pourrait bien décrocher un volant chez l’ex-équipe Honda, si reprise il y a.
Toujours dans le même sens, Toyota s’est séparée du jeune japonais Hijate, ne gardant que Kamui Kobayashi, bien placé pour remporter les GP2 Asia cet hiver.
Enfin, pour terminer sur une note plus joyeuse, notons que Ferrari et McLaren ont gardé leurs deux pilotes de réserves plus qu'expérimentés.