Une nouvelle protestation d'équipe qui tourne à la dérision
F1.
En début de soirée à Melbourne, l'équipe Williams avait protesté contre la légalité des voitures Red Bull et Ferrari quelques heures seulement après la séance de qualification pour le Grand Prix d'Australie.
Williams s’était focalisé notamment sur l'aérodynamique de la Ferrari F60 et de la Red Bull RB5.
Les pilotes Toyota, Timo Glock et Jarno Trulli ont déjà été disqualifiés alors que les TF109 ont été jugées contraire à la réglementation sur la rigidité de l'aileron arrière. Cependant, ils auront le droit de disputer la course mais en s’élançant de l'arrière de la grille.
Mais contre toute attente, Williams a retiré sa plainte concernant les monoplaces Ferrari et Red Bull Racing sur une possible infraction des règles techniques.
Malgré des heures de délibération et de travail entre les hauts fonctionnaires du sport, l’écurie de Grove a choisi de mettre un terme à ses protestations peu avant minuit aux Antipodes.
Bien que l'équipe ait refusé de commenter la situation, il semblerait que les protestations soient liées à la zone entourant les pontons des voitures.
A savoir que Williams est l’une des trois équipes cibles de Ferrari et Red Bull Racing qui dénoncent un diffuseur illégal sur la FW31.
Avant le dépôt de sa protestation, le directeur technique de Williams, Sam Michael a affirmé ne pas avoir de scrupule sur le fait de déposer des réclamations.
« Soyons clairs, si quelqu'un pense que notre voiture n'est pas légale, nous n'avons aucun problème avec ces personnes, » a-t-il expliqué.
« Seuls les commissaires de la FIA peuvent statuer en faveur de l’un des deux camps. Nous appuyons pleinement ce processus. »