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GP Turquie: Un circuit haut en couleur aux frontières de l'Europe

F1.

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Le circuit d’Istanbul Park, conçu pour tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, conjugue une série de virages rapides et des secteurs assez lents. Le circuit est désormais un des préférés des pilotes. Les dépassements y sont difficiles, notamment dans la première moitié du tour, mais la longue ligne droite qui mène à l’épingle du virage numéro 12 représente l’opportunité idéale pour se frayer son chemin au sein du peloton. Couplé au défi qu’est le virage numéro 8, sans doute le plus intéressant de la saison, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire vivre un Grand Prix palpitant.

Suspensions :
Le circuit est encore relativement récent et il offre une surface en très bon état. Les vibreurs ne s’avèrent pas particulièrement agressifs. Cela facilite très certainement le processus de réglage de la monoplace, surtout en ce qui concerne son équilibre. Une fois n’est pas coutume, l’équipe tâchera d’opter pour un compromis entre des suspensions typées dures pour la partie rapide du circuit (qui demande une voiture réactive dans les changements rapides de direction), et un réglage plus souple pour la partie plus lente, notamment pour les derniers virages (qui demandent un bon grip mécanique), comme l’explique Nelson Piquet:

« Il est assez difficile de trouver le bon compromis lors de la mise au point de la voiture car le circuit est tellement varié en termes de virages et d’adhérence. Les trois derniers virages du tracé sont les plus lents et ils sont pris en 2ème, à 80km/h environ. Le virage 12, après la longue ligne droite, est l’endroit le plus éprouvant pour les freins et il offre la meilleure opportunité de dépassement de tout le tour. On peut commettre une erreur assez facilement dans ce secteur en allant trop loin dans le virage, ce qui fait alors perdre pas mal de temps. »

Aérodynamique :
Istanbul Park ne compte que peu de virages rapides critiques mais l’équipe optera pour des appuis aérodynamiques moyens, de manière à obtenir une bonne vitesse de passage dans le long virage à gauche (numéro 8), particulièrement éprouvant pour les muscles du cou des pilotes. Cependant, dans les virages 3 à 5 et 12 à 14, c’est le grip mécanique qui s’avère déterminant.

Fernando Alonso explique : « Le virage numéro 8 est le plus rapide et le plus long virage à gauche de toute la saison. Cette partie est en fait composée d’une série de virages avec quatre vibreurs mais nous considérons cet endroit comme étant un seul et même virage, que nous négocions de manière aussi fluide que possible. Nous ne freinons pas à cet endroit, nous levons juste légèrement le pied de l’accélérateur afin de maintenir la trajectoire. On est à 260km/h au milieu du virage et on ressent vraiment la force centrifuge dans notre corps. On peut facilement sousvirer dans ce virage. Heureusement, il y a pas mal de place et on peut rattraper le coup. »

Freins :
La zone de freinage au niveau du virage numéro 12, après la longue ligne droite, est sans doute la plus importante du circuit. C’est également la meilleure opportunité de dépassement et nous devrions donc assister à plusieurs manœuvres musclées lors du Grand Prix. Si ce circuit n’est pas particulièrement exigeant pour les freins car ils ont le temps de refroidir dans les longues lignes droites, le package aérodynamique embarqué risque de générer quelques blocages de roues arrière.

Pneus :
Le circuit est relativement exigeant pour les pneus, notamment dans le virage numéro 8, qui met les enveloppes à rude épreuve (l’avant droit surtout). Afin d’éviter tout problème, on peut ajuster le réglage des suspensions et l’angle de l’aileron avant. Néanmoins, il faut toujours rester vigilant et trouver le bon compromis entre la protection des pneus et la recherche de l’adhérence mécanique, afin de s’assurer que la voiture soit rapide dans les endroits plus techniques du circuit. Bridgestone a opté pour les pneus « durs » et « tendres » de sa gamme 2009, comme c’était déjà le cas à Barcelone, pour le Grand Prix d’Espagne.

Moteur :
Istanbul offre des défis variés pour les motoristes. Il demande à la fois une bonne vitesse de pointe et de la puissance pour bien sortir des virages plus lents. Le virage numéro 8 est une préoccupation permanente ;le moteur doit offrir une puissance solide à haut régime dans ce virage très rapide. Avec près de 65% du tour à pleine charge, ce circuit est dans la moyenne du calendrier.

D’après un communiqué du Renault F1 Team

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