GP Hongrie: Une terre victorieuse pour Alonso
F1.
Il y a exactement six ans, déjà avec Renault, Fernando Alonso remportait le GP de Hongrie, le premier de sa carrière et le premier pour le constructeur français depuis son retour aux affaires. Depuis, il s’en ait passé des choses dont deux titres en 2005 et 2006 puis un passage chez McLaren pour finalement revenir. Un peu à l’image de l’an dernier, un retour au top est possible. En Allemagne, le R29 a été très rapide mais le plus important reste les qualifications.
Raison de plus, les dépassements seront difficiles en course avec une seule vraie opportunité au bout de la ligne droite des stands. Alonso se lance donc à corps perdu dans cette nouvelle bataille avec les ressources nécessaires sur le plan physique mais aussi moral.
Fernando, malgré le fait que vous n’ayez marqué que deux points en Allemagne, la R29 semble avoir fait un pas en avant…
« Nous avons, c’est sûr, amélioré notre compétitivité grâce aux dernières nouvelles solutions apportées à la voiture. C’est vraiment dommage d’avoir manqué une bonne opportunité en qualifications car en débutant la course 12ème sur la grille, je n’étais pas en mesure de démontrer la réelle vitesse de la voiture en première partie de course. Lorsque la piste était dégagée devant moi, la R29 était vraiment rapide et j'ai réalisé le meilleur temps à 11 reprises. Je pense donc que nous avions le potentiel de monter sur le podium. Je sais, c’est toujours un peu facile de parler de ce qui aurait pu se passer, mais marquer seulement deux points a été décevant. »
La prochaine course se déroulera à Budapest, sur le circuit qui vous a vu remporter votre premier Grand Prix. Vous aimez toujours revenir là où tout a commencé ?
« Les souvenirs de ma victoire en 2003 me sont très chers, d’autant que c’était la première victoire pour Renault depuis le retour de la marque en Formule Un. Cela avait réellement motivé toute l’équipe et boosté la confiance de tous. J’ai toujours apprécié Budapest, c’est une très belle ville et les gens sont sympathiques. L’atmosphère du paddock est assez détendue car tout le monde se réjouit d’être en vacances après le Grand Prix. »
Parlez nous du circuit et de la mise au point de la voiture…
« C’est un des circuits les plus lents de la saison et on est presque constamment dans un virage. La course est assez exigeante mentalement et physiquement, surtout à cause des températures élevées. Avec autant de virages lents, il est important que l’avant de la voiture soit très stable car en cas de sous-virage exagéré, on peut perdre pas mal de temps. Une bonne traction et un bon grip mécanique sont également importants pour négocier la sortie des virages lents. Il est très difficile d’effectuer des dépassements sur ce circuit et la seule réelle opportunité est dans le virage 1, à la fin de la ligne droite principale. Il sera donc important de maximiser notre performance durant la séance de qualifications afin de débuter la course dans les dix premiers sur la grille. »
D’après un communiqué du Renault F1 Team