GP Italie : Toro Rosso a la tête ailleurs...
F1.
La saison passée, Toro Rosso avait signé un véritable exploit à Monza en signant la pôle position et la victoire. Cet exploit fut réalisé par Sébastian Vettel, devenant par la même occasion, le plus jeune vainqueur en Grand Prix à l'âge de 21 ans, 2 mois et 11 jours.
Il y a peu de chances que l'écurie renouvelle cette performance cette année, Toro Rosso est déjà concentrée, et depuis longtemps, sur 2010. Elle doit dorénavant concevoir sa propre monoplace et le bond en avant des Force India ne leur laisse que peu d'espoir pour cette saison. Néanmoins, Sébastien Buemi et Jaime Alguersuari ont préparé la course avec leurs ingénieurs par le biais du simulateur. Et avec aucune évolution de la voiture en vue, marquer un point ,ce qui n'est plus arrivé depuis Monaco, serait déjà un exploit en soi.
Sébastien Buemi - Pilote de course :
« J'étais à Milton Keynes ce mardi, afin de me préparer pour Monza sur le simulateur. C'est très réaliste et après Monza, j'y retournerais pour essayer Singapour et Suzuka aussi. On est assis dans le cockpit d'une monoplace F1 mobile, entouré par un énorme écran et on a vraiment l'impression de piloter sur la piste. Comme ce n'est pas réel, on peut vraiment attaquer fort, en allant à la limite et plus, car il n'y a pas de risque. Mais même en sachant cela, il est toujours un peu étrange de sortir de la piste ! »
« Durant la semaine,on va tester les différents réglages avec un minimum d'appuis aérodynamiques pour convenir à la nature ultra-rapide de la piste. C'est particulièrement utile, puisque Monza est la seule piste qui exige si peu d'appuis. Cela veut dire que la monoplace sera très légère au freinage et qu'il faut être particulièrement prudent au moment de remettre les gaz. On peut simuler ces conditions et se faire un feeling avant d'aller sur la piste réelle. »
Jaime Alguersuari - Pilote de course :
« À l'heure actuelle, je suis toujours dans une phase d'apprentissage, arrivant en F1 alors qu'aucun test n'est permis. Pas à pas, je m'améliore et chaque fois que je monte dans la voiture, j'en apprends plus. Je dirais que la qualification est le défi le plus difficile pour moi, à l'heure actuelle, parce que tout doit absolument bien s'imbriquer sur seulement un tour avec une spécification de pneus et une charge spécifique de carburant. Si vous ne faites pas un tour parfait le samedi après-midi, votre course est compromise et obtenir le meilleur d'un nouveau train de pneus est l'exercice le plus difficile pour un nouveau venu. »
« Hors de la piste, la façon de travailler en Formule 1 est beaucoup plus complexe que dans les autres formules. Il y a beaucoup plus de réunions techniques, et tout le travail sur le côté médiatique. Maintenant, après trois courses, cela devient plus naturel. Je prends beaucoup de plaisir et je peux à peine croire que je suis en F1. Je suis impatient de courir à Monza, puisque j'adore ce circuit et que j'ai eu de bonnes expériences là-bas par le passé. Je veux juste faire du bon travail, continuer à m'améliorer et aller plus vite.»