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En 2010, Raikkonen veut une voiture pour gagner, ou rien !

F1.

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© L'équipe Ferrari lui reste qu'une chance pour garder sa 3ème place constructeur et c'est Kimi Raikkonen /

La Scuderia Ferrari peut remercier son champion du monde Kimi Raikkonen, pour sa ténacité à vouloir gagner à chaque course et son professionnalisme. Bien sûr on n'oubliera pas son talent à bord d'une formule 1, mais certains auraient pu penser que le pilote finlandais n'a plus que deux courses à se la couler douce chez les Rouges. Et que sa motivation serait un peu moins forte avec son remplacement par Fernando Alonso avancé d'un an par les dirigeants de Ferrari. Mais c'est bien mal connaitre Iceman, le pilote de la Scuderia n'a aucune intention d'aider Mclaren Mercedes à prendre la troisième place au championnat constructeur devant l'équipe du cheval cabré. Même si, il sait que ça va être très difficile d'y parvenir tout seul, car il ne peut compter que sur lui-même et son talent pour y arriver. L'équipe ayant arrêté tout développement de la F60 pour cette fin de saison et son coéquipier Giancarlo Fisichella ne semble pas être en mesure d'aider la Scuderia sur les deux derniers Grands Prix.

Quoi qu'il arrive Kimi Raikkonen compte bien honorer son contrat sur la piste jusqu'au bout et ne sait toujours pas ce qu'il fera l'année prochaine.

Êtes-vous satisfait de ce résultat ?
« Être en quatrième place ne me fait pas sauter de joie, mais nous pouvons être satisfaits de ce que nous avons fait en course avec l'équipe. »

Vous n'avez pas gagné de positions au départ, même si vous aviez le KERS. Était-ce une déception ?
« Non, nous avions choisi de commencer par les pneus durs, alors vous allez toujours perdre un petit peu d'adhérence au départ et ce n'est pas vraiment une longue ligne droite avant le premier virage. Mais nous avons conservé notre place et, bien sûr, nous nous attendions à gagner une place, mais avec le résultat final cela ne fait aucune différence. »

Votre deuxième relais, même si vous étiez plus lourd, était beaucoup plus rapide que votre premier relais. Était-ce par rapport aux pneus ?
« Bien, nous avions des pneus soft. Nous devons utiliser à la fois les pneus Durs et les tendres et lorsque vous avez moins d'appuis que les autres, la voiture s'échappe dans les virages avec les durs. Mais dès que nous avons monté les pneus tendres nous avons un peu plus d'adhérence et la voiture était bien meilleure. »

Y avait-il aucune chance de dépasser Lewis Hamilton lors du second départ après la voiture de sécurité ?
« Non, il est assez difficile de rester assez proche pour que je puisse tenter quelque chose. Je glissais partout et ils sont beaucoup plus rapides que nous en ligne droite. Donc, même avec le KERS, il n'y avait aucune chance pour moi d'aller le chercher. »

Vous avez maintenu la troisième place du championnat, c'est bien non ?
« Oui. Je ne sais pas quelle est la différence avec Mclaren, c'est un point ? Mais ils semblent être plus rapides que nous, donc il sera difficile de les garder derrière. Mais il y a deux courses à disputer et tout peut arriver. Je vais essayer de me battre avec eux lorsque nous nous retrouverons sur la piste. »

En 2007, vous êtes remonté en deux courses avec un déficit de 17 points sur Lewis Hamilton, et vous avez tout de même remporter le titre pilote. Sébastian Vettel a un déficit de 16 points, est-il plus facile pour lui en sachant qu'il va au Brésil que pour la victoire ?
« Je ne sais pas si ça fait beaucoup de différences. La Red Bull est définitivement une voiture très rapide comme nous l'avons vu cette année. Mais Brawn qui sait ce qu'ils font ? Je pense que la voiture est meilleure que ce qu'ils réalisent pour le moment. C'est sûr, Sébastien a une chance, mais l'équipe Brawn devrait faire une énorme erreur pour le perdre à la fin. Mais on ne sait jamais. Vous avez besoin de quelques erreurs, quelques accidents et tout est différent. »

Est-ce que la voiture était mieux avec les pneus plus tendres ?
« Oui. Globalement, le bilan est le même, mais vous gagnez plus de grip et il améliore beaucoup la conduite. C'est une histoire semblable à celle de Singapour, mais les pneus durs n'était pas aussi mauvais à Susuka. Avec les tendres vous avez une adhérence qui vous fait gagner du temps. »

Allez-vous réglé votre avenir dans quelques jours ?
« Non »

Alors, au Brésil il y aura les mêmes questions ?
« Je ne sais pas. Comme je l'ai dit, je n'ai pas de contrat pour l'année prochaine. Je regarde les différentes options et nous verrons ce qui arrivera dans l'avenir. Je ne sais pas quand nous allons vous raconter quelque chose. »

Nous avons vu ce week-end pas mal de gros accidents, principalement des rookies. Certains pilotes se plaignent que c'est un circuit dangereux. Que pensez-vous ?
« Je pense que la F1 est un sport dangereux. Suzuka est un circuit à l'ancienne. Les nouveaux circuits ont beaucoup d'échappatoires avec de l'asphalte, de sortes qu'il ne fait aucune différence si vous commettez une erreur, vous pouvez habituellement revenir sur le circuit. Ici, si vous commettez une erreur vous allez souvent frapper le mur et je pense que c'est ainsi que ça devrait être. Vous êtes punis pour les erreurs et ça rend les choses plus intéressantes et je pense que vous en avez besoin pour être plus précis. »

Quels sont les critères que vous souhaitez utiliser pour choisir votre équipe pour l'an prochain ?
« Il y a beaucoup de différents critères qui rentrent en compte. Mais d'abord, je veux un contrat où je suis satisfait et une voiture avec laquelle j'ai la possibilité de gagner le championnat. Il est inutile d'aller dans une petite équipe, ça ne m'intéresse pas. »

Alors, vous n'allez pas en WRC ?
« Je n'ai aucun intérêt à faire du Rallye, pour être à la 10ème place. Je préfère rester à la maison et faire autre chose. Si je peux avoir une bonne équipe avec une voiture pour se battre pour la gagne, bon, alors je commencerai à y penser. »

Est-ce que le rallye est plus attrayant, maintenant que vous l'avez fait ?
« Non, c'est la même histoire. Il est inutile d'y aller si vous n'obtenez pas une bonne voiture et une bonne équipe. Quoi que vous fassiez, vous avez besoin de vous donner une chance d'être en haut du classement et de disposer de l'équipement pour se battre dans les meilleures conditions possibles. »

Pensez-vous que vous êtes prêt à rivaliser au plus haut niveau en rallye ?
« Je ne sais pas. Je n'ai jamais conduit de vrais WRC. J'ai une idée des rallyes que j'ai fais avec ma voiture, mais il faut beaucoup de pratique. Vous devez vous donner au maximum pour avoir le meilleur temps et même avec l'habitude de la vitesse d'une F1 si vous ne possédez pas d'acquis en rallye, c'est un gros problème. Mais avec de l'expérience, c'est une autre histoire.. »

Après avoir fait les deux, qu'est ce qui est le plus facile d'aller de la F1 au rallye, ou du rallye à la F1 ?
« Bien sûr, pour moi, il n'y avait qu'une seule direction qui m'intéressait, c'était la Formule 1. Mais je ne savais pas ce que j'allais ressentir dans un cockpit de F1 avant d'avoir roulé la première fois. Mais je dois dire que le rallye est plus difficile. Beaucoup de choses évoluent, vous avez un co-pilote, vous devez prendre des notes et bien les comprendre une fois que vous êtes à fond. En F1, vous faites les mêmes circuits tour après tour même si, il se passe beaucoup de choses une fois en course. Pour moi, il est plus facile d'aller du rallye à la Formule 1 . »

On parle de Sébastien Loeb qui veut venir en F1. Quelle sera selon vous le plus facile pour lui ?
« Pour moi, je lui dirais que c'est plus facile pour lui de venir en Formule 1 que pour nous d'aller en rallye. Mais, comme je l'ai déjà dit, en Formule 1, on ne peut pas savoir comment on va réagir en course sans aucune expérience à bord d'une monoplace. C'est une question difficile. »

Il vous reste deux courses avec Ferrari, quelle offre peut vous motiver ?
« C'est la même chose que j'ai dit auparavant. Je n'ai aucun intérêt à conduire pour une mauvaise équipe l'an prochain. Si je suis sur la grille de départ, c'est pour terminer aussi haut que je peux. Je n'ai aucun autre besoin pour me motiver, si je conduis, j'essaie de faire de mon mieux et c'est tout. »

Voulez-vous une voiture qui peut gagner dès le premier jour, ou allez-vous dans une équipe avec le numéro 1 ?
« Non, comme je l'ai déjà dit, si je veux courir, je veux avoir une voiture qui soit prête l'année prochaine pour remporter le championnat. Je veux au moins qu'on me donne la chance de me battre pour le titre pilote et il appartiendra alors à moi et à l'équipe, de voir ce qui se passera pour le reste. Mais au moins, vous devez avoir une voiture dès la première partie qui vous donne une chance de gagner. » 

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