GP Brésil : le retour d'Alonso sur d'anciennes terres victorieuses
F1.
Comme chaque fin de saison depuis 2005 et 2006, le Grand Prix du Brésil à Interlagos a une saveur particulière pour Fernando Alonso. C’est la première année que cette course ne clôture pas le championnat alors qu’en 2005 et 2006 par exemple, l’Espagnol remportait ses titres. Cette saison, Alonso est loin de toute pression pour le gain du championnat mais pense peut-être déjà à l’an prochain chez Ferrari où il sera peut-être en course pour la victoire finale.
Après un Grand Prix du Japon décevant, le pilote Renault est tout de même heureux de revenir au Brésil même si celui-ci est assez difficile d’un point de vue physique et technique. Le public endiablé fera sans doute oublier ces aspects !
Fernando, après un weekend décevant au Japon, dans quel état d’esprit se trouve l’équipe qui se prépare pour le Grand Prix du Brésil?
« Même si le résultat de la course à Suzuka a été décevant, l’équipe reste dans un état d’esprit positif. Nous savons que la voiture est rapide, malheureusement nous n’avons pas eu de chance lors de la séance de qualifications. C’est dommage, car je pense que nous aurions pu marquer des points si ma position sur la grille de départ avait été différente. Nous savons que nous nous battons avec Williams et BMW au championnat des constructeurs, alors chaque point que je pourrais marquer lors des deux dernières courses sera très important. »
Quels souvenirs de course avez-vous du Brésil ?
« Interlagos sera toujours très spécial pour moi car j’y ai remporté deux titres de champion du monde avec Renault. C’est une des plus belles courses de la saison, les fans sont passionnés de Formule Un et l’atmosphère y est très particulière. »
Quels sont les challenges d’Interlagos ?
« La surface est généralement très bosselée, il est donc nécessaire d’avoir une voiture capable de passer sur ces bosses. Le circuit tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, il est donc très physique pour les pilotes. De plus, il présente quelques longs virages à gauche qui sont éprouvants pour les muscles du cou. Il n’est pas facile de trouver la parfaite mise au point de la voiture car il y a des virages rapides, des virages lents, et puis une ligne droite très longue. Le secret pour un bon chrono est d’avoir un package aérodynamique efficace et une voiture avec un bon grip mécanique pour le milieu du tour. »
D’après un communiqué du Renault F1 Team