Jean Todt soutient le GP de France
F1.
Jean Todt, nouveau président de la Fédération Internationale de l'Automobile, a confirmé qu'il supporte et supportera l'idée d'un Grand Prix en France, épreuve disparu du calendrier cette année.
Le problème pour le Grand Prix de France est le même que pour Silverstone. Pour figurer en F1, les organisateurs doivent s'acquitter de droits très lourds auprès de Formula One Management (FOM), gérée par Bernie Ecclestone, gestionnaire des droits commerciaux du sport, avec une inflation annuelle de plus de 10 %. Ces droits s'élevaient à 16 millions d'euros pour Magny-Cours 2008. Pour Silverstone 2010, Bernie Ecclestone, dans un rare élan de générosité, a revu son offre à la baisse qui s'élève à 10 millions d'euros.
Mais les termes des contrats stipulent que la billetterie est l'unique source de revenue pour les organisateurs. En 2008, les collectivités locales bourguignonnes avaient dû boucher un trou de 7 millions d'euros et Silverstone a annoncé un bénéfice net de 734,000 euros.
Magny-Cours, n'a donc pu organiser la course en 2009 pour «des raisons économiques,» et les efforts réalisés depuis pour établir un nouveau lieu d'accueil se révèle pour le moment infructueux. La course Française fut présente au calendrier dès le premier championnat du monde de Formule Un en 1950, elle se déroula sur le circuit de Reims. Depuis le Grand Prix de France ne fut absent du calendrier que deux fois, en 1955 et en 2009.
En août dernier, le président de la Fédération Française des Sports Automobiles, Nicolas Deschaux, déclarait qu'il pensait que l'élection de Jean Todt comme président de la FIA pourrait faciliter le travail en faveur du retour d'un Grand Prix en France. Après l'élection de Jean Todt, Nicolas Descheaux a été nommé comme membre du nouveau Conseil Mondial du Sport Automobile.
« Cela fera partie des dossiers que l’on examinera. J’en ai déjà parlé avec des amis de la Fédération Française des Sports Automobiles, des membres du gouvernement, le président de la République, le Premier ministre… Je souhaite que la France ait un Grand Prix de Formule 1, » affirmait Jean Todt à l'AFP, le lendemain de son intronisation.
Bernie Ecclestone, en charge de l'élaboration du calendrier annuel du championnat de Formule Un, s’était montré sceptique sur les chances d’un retour du Grand Prix de France. «Je leur ai envoyés un contrat et il ne m’a pas été renvoyé,» avait expliqué Bernie Ecclestone au journal Le Parisien. «C’est dommage, car il va être plus difficile de trouver une place dans le calendrier. Ils doivent agir rapidement car le temps est compté.»