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GP Abu Dhabi : Quand les monoplaces s'engouffrent sous un hôtel 5 étoiles !

F1.

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© Un cadre qui laisse portes ouvertes aux rêves /

A quelques heures du levée de rideau du circuit Yas Marina, ce Grand Prix d’Abu Dhabi promet d’être celui de la démesure et du grandiose. Idéalement placée comme étant la dernière épreuve de la saison, cette course va pouvoir marquer les esprits le temps de l’intersaison. Elle se tiendra au crépuscule pour un départ de jour et une arrivée de nuit et c’est également une nouveauté après la course nocturne de Singapour ou celle de Melbourne en fin d’après-midi.

Le tracé aura la plus grande ligne droite de la saison d’une longueur de 1.2 kilomètre et les virages 11, 12 et 13 seront les plus intéressants d’un point de vue technique. Enfin, le Yas Marina se décompose en deux parties avec d’abord un tracé rapide puis un tracé caractéristique des plus grands circuits urbains tels que Monaco ou Valencia.

Fernando Alonso, quelles sont vos premières impressions du nouveau circuit d’Abou Dhabi?
« Il m’a l’air relativement difficile pour les pilotes. Il va falloir gérer 20 virages et certains d’entre eux me semblent ardus. Mais je fais ces commentaires en regardant la carte du circuit, ce n’est que lorsque j’aurai effectué le premier tour du tracé à pied que je commencerai à vraiment le saisir. »

De quelle manière vous préparez-vous pour un nouveau circuit?
« Les données de simulation sont très utiles et je travaille étroitement avec l’équipe afin de comprendre la configuration du circuit, et ce, beaucoup plus que pour un tracé que je connais déjà. Je pense que le temps de préparation pour ce Grand Prix sera cinq fois plus long qu’en temps normal. Faire le tour du circuit à pied sera très important pour moi et mes ingénieurs. »

Quels virages ont attiré votre attention?
« Les virages 11, 12 et 13 ont l’air intéressant. Lorsque nous avons vu la configuration du circuit pour la première fois, cet enchaînement nous a rappelé la chicane du virage 10 de Singapour. Les virages 8 et 11 seront deux importantes zones de freinage et il est certain qu’il y aura des opportunités de dépassement à ces endroits. »

Apprendre un nouveau tracé prend combien de temps ?
« Cela ne prend pas très longtemps. La première fois que nous sommes au volant de la voiture sur le circuit, nous le connaissons déjà par cœur car nous l’avons bien étudié auparavant. Après trois ou quatre tours, on comprend le tracé et les zones de freinage. Je dirais que cinq tours sont suffisants pour bien connaître un nouveau circuit. Mais il est vrai que l’on apprend un peu plus après chaque tour, surtout sur la manière dont on peut le maîtriser afin d’en extraire le maximum. De manière générale, on est plus performant durant les derniers tours de la course ;on maîtrise alors très bien le tracé. »

Le point de vue de l’ingénieur avec Alan Permane : Alan, parlez-nous des préparatifs techniques pour ce nouveau circuit...
« De manière générale, nous commençons à nous préparer à peu près deux mois avant la course. C’est à cette période que nous obtenons une carte détaillée contenant la configuration et les caractéristiques du circuit. Ceci nous permet de nous faire une première idée de la mise au point nécessaire en termes d’appuis aérodynamiques, de l’exigence sur les freins et le moteur. Nous entrons alors les données du circuit dans nos programmes informatiques afin de créer un circuit virtuel qui nous permettra d’effectuer des simulations sur nos ordinateurs. Cela nous permet d’évaluer un certain nombre d’options de set-up que nous pourrons facilement changer afin de nous aider à trouver une bonne mise au point de base. »

« Une fois sur le circuit, et lorsque la voiture aura roulé lors des essais libres, nous enverrons de vraies données du circuit à l’usine, où elles seront exploitées afin de développer des simulations plus précises. Les données du vendredi pourront également être utilisées sur notre banc châssis dynamique pour nous permettre d’explorer les caractéristiques du châssis en fonction de plusieurs réglages. Les résultats pourront suggérer des améliorations par rapport à l’amortissement, à la rigidité des ressorts ou des barres anti-roulis. Des alternatives en termes de mise au point nous reviendront de l’usine jusqu’au vendredi soir afin que nous puissions les tester le samedi matin, avant la séance de qualifications. »

Quelles sont vos premières impressions du circuit d’Abou Dhabi?
« Il présente deux longues lignes droites mais il semble qu’il soit un peu comme le circuit de Valencia, fait d’accélérations et de freinages. Concernant les appuis aérodynamiques, ils seront plutôt élevés mais pas au maximum car il faut prendre en considération les longues lignes droites où la vitesse de pointe sera importante. »

« Le tracé présente un nombre relativement important de virages à droite mais il est difficile de prédire quel impact cela aura sur la voiture car cela dépendra de la configuration des vibreurs. C’est une des choses que nous allons examiner lors de notre inspection du circuit. Ce que nous savons d’ores et déjà, c’est que les pilotes voudront une voiture avec un set-up pour une bonne traction surtout en sortie des virages plus lents. Le circuit ne présente pas de changement de direction à haute vitesse ce qui nécessiterait un set-up de suspension plus rigide. Donc, afin d’assurer une bonne traction mécanique dans les virages lents, l’arrière de la voiture sera plus souple. »

« En ce qui concerne les freins, nos simulations indiquent des similarités avec Valencia et Melbourne, ce qui veut dire que le circuit sera exigeant à ce niveau, mais pas autant que Monza. »

D’après vous, quels endroits du circuit présentent le plus de challenges?
« Je suis d’accord avec Fernando qui parle des virages 11, 12, et 13. Ils seront intéressants et auront un gros impact sur le temps au tour. Les pilotes aiment toujours les virages rapides mais il est possible de faire de bons secteurs dans les virages lents, où on passe pas mal de temps. En résumé, cela veut dire que les virages cinq, six et sept sont des zones où la voiture devra être performante afin de faire un bon chrono général. »

D’après un communiqué du Renault F1 Team

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