Double dose de DRS à Montréal et Valence
F1. Le DRS pourra être activé sur deux lignes droites consécutives au Canada et en Europe.
En 2011, l'introduction du Système de Réduction de Trainée, plus connu sous le nom de DRS, et la mise à disposition de pneus Pirelli à faible endurance, ont formé un cocktail explosif qui a envoyé valser les records de dépassements sur une seule course en Chine et en Turquie. Pourtant, le DRS a montré ses limites sur deux circuits traditionnellement peu favorables aux dépassements, ce week-end à Barcelone, et en début de saison, sur le circuit semi-urbain de Melbourne.
« A Melbourne, nous n'avions pas de ligne droite assez longue,» observait Charlie Whiting ce week-end. « Un pilote pouvait s'approcher de la voiture de devant à l'approche du premier virage, plus proche qu'il ne pouvait l'espérer. Ça aurait été bien de lui permettre d'utiliser encore le DRS entre les virages 2 et 3. »
En effet, dès le début de saison, la FIA avait laissé la porte ouverte à un possible dédoublement de la zone d'activation du DRS, mais était alors confrontée à des problèmes logistiques qui semblent aujourd'hui résolus : « Nous avions le logiciel [pour la gestion du DRS sur deux lignes droites successives] disponible dès la Turquie. Je pensais que c'était encore trop nouveau » explique Whiting. « [Pour Barcelone et Monaco], nous ne pensons pas qu'il soit adapté [de définir deux zones] : il faut que ce soit des lignes droites consécutives sinon ça devient compliqué. Plus elles sont éloignées l'une de l'autre, plus il peut y avoir des changements de conditions entre les deux pilotes. Alors, la première réelle opportunité, selon nous, se trouvait à Montréal, sur la ligne droite arrière et la ligne des stands. »
Mais le Canada ne sera qu'une première fois et la FIA a d'ores et déjà prévu de renouveler le dispositif, à Valence, pour le Grand Prix d'Europe. « Selon nos plans, ce devrait être entre les virages 10 et 12 puis entre les virages 14 et 17. »