Pirelli arrête ses choix pneumatiques jusqu'en Hongrie

A l’approche du Grand Prix de Grande-Bretagne, Pirelli a arrêté son choix de pneumatiques pour les trois prochaines épreuves. Si, depuis trois courses, le manufacturier italien proposait des pneus de gammes voisines, en Grande-Bretagne, il proposera à nouveau des pneus séparés d’une gamme, comme c’était le cas en début de saison. Pirelli apportera, en effet, comme en Espagne, ses pneus tendres et durs. Par la suite, les pilotes devraient avoir à leur disposition, en Allemagne, les pneus tendres et mediums, comme ce fut le cas, ce week-end, à Valence, puis, en Hongrie, les pneus super tendres et tendres, comme cela avait été le cas à Monaco et au Canada.

« Nos choix sont déterminés afin de maximiser les opportunités stratégiques et de trouver le bon compromis entre la performance et la durabilité. Pour Silverstone, nous confirmons la décision que nous avions pris il y a quelques semaines, après avoir une nouvelle fois consulté toutes les équipes, et pour les deux courses suivantes nous sommes arrivés à ce qui nous semble être la meilleure solution selon les informations dont nous disposons pour le moment. Comme ce fut le cas jusqu’à maintenant cette année, nous pensons qu’il y aura un large éventail de stratégies pour les trois prochains Grands Prix mais, comme à chaque course, c’est relativement difficile de prédire le nombre d’arrêts qu’il y aura : ça dépend, en dernier ressors, des stratégies et des forces de chaque voiture et de chaque écurie. »

Justement, si Fernando Alonso avait fait sensation en pneus tendres, à Barcelone, la 150° Italia de l’Espagnol avait cependant très mal digéré le passage aux nouveaux pneus durs apportés par Pirelli, les mêmes que ceux qui seront fournis à Silverstone. Avant que Pirelli n’arrête son choix définitif pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, Felipe Massa avait d’ailleurs confié à Globo Esporte : « Si nous avons les pneus durs, ce pourrait être un problème, pas seulement pour nous mais aussi pour les autres, à l’exception, peut-être, de Red Bull et McLaren. »

Sur son site internet, Fernando Alonso reste quant à lui philosophe : « Pour nous, ce sera un défi de plus que d’être capables de faire fonctionner tous les types de pneus aussi bien que possible. De toute façon, le choix est le même pour tout le monde et il n’y a pas à discuter pour savoir si la combinaison de pneus retenue convient mieux à une équipe qu’à une autre. C’est aux équipes de s’adapter pour tirer le maximum des pneus à la fois en termes de performances et d’endurance. »

L’Espagnol reconnait d’ailleurs que les pneus ne seront pas le problème principal que devrait rencontre la Scuderia, à Silversone : « Maintenant, nous devons confirmer les progrès entrevus à Monaco, Montréal et Valence sur un circuit aux caractéristiques complètement différentes et qui convient définitivement mieux à nos adversaires. A Silverstone, il faut beaucoup d’appuis aérodynamiques et, dans ce domaine, nous sommes loin derrière. Nous aurons quelques nouveautés mais de là à dire que nous aurons comblé la différence… Nous devons être réalistes et accepter le fait que c’est impossible qu’en moins de deux mois – depuis Barcelone – nous ayons rattrapé l’écart que nous avions vu sur le circuit de Catalogne. »