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F1. Pour Hamilton, Vettel n'est pas le nouveau Schumacher

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Pour Hamilton, Vettel n'est pas le nouveau Schumacher

F1. Le pilote Red Bull est pourtant bien parti pour tutoyer son illustre ainé.

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Lors d’un récent entretien croisé avec Sebastian Vettel, sur le site officiel de la Formule Un, Bernie Ecclestone n’excluait pas qu’il y ait « une ère Red Bull tout comme il y a eu une ère Ferrari avec Michael Schumacher ». Cette affirmation est cependant loin de recevoir l’assentiment des plus proches rivaux du champion du monde en titre, à commencer par Lewis Hamilton, qui fut, en son temps, honoré des mêmes égards avant d’assister à l’explosion de Red Bull et de son jeune espoir.

« Je pense que c’est une époque différente, les règles changent tout le temps,» affirme le pilote McLaren. « Red Bull a clairement établi qu’ils sont une équipe solide, mais il y a plein d’autres équipes solides comme Renault qui est apparemment plus forte cette année. Ensuite, il y a Mercedes qui sont là ou pas loin. Il y a même Williams […] qui sait s’ils ne seront pas de retour à l’avant, avec nous, ce qui serait génial pour le sport je pense. »

Jenson Button, seul pilote avec Lewis Hamilton à avoir battu Red Bull cette saison, partage d’ailleurs l’opinion de son coéquipier : « C’est difficile de comparer. Ils sont extrêmement rapides et ils sont fiables. L’an dernier, ils étaient rapides mais ils n’avaient pas la fiabilité avec eux, alors, objectivement, ils ont fait un pas en avant. »
« Ils sont vraiment solides dans de nombreux domaines, alors c’est difficile de les battre, mais nous les avons vaincus deux fois. Ce n’est pas autant que nous le souhaiterions, mais ils sont battables. Michael a remporté 13 courses ou quelque chose comme ça au début d’une saison, alors nous avons juste l’espoir que ça n’arrive pas. »

Malgré tout, les deux victoires de McLaren cette saison ont été remportées en profitant des erreurs de l’écurie autrichienne et de son pilote fétiche, que ce soit sur une erreur stratégique, comme en Chine, ou de pilotage, comme au Canada . « Nous sommes proches d’eux. Ce n’est pas comme s’ils avaient un avantage considérable comme une à deux secondes ou quelque chose comme ça » insiste le champion du monde 2009.

Pourtant, malgré la contestation de cette possible « ère Red Bull », les chiffres parlent d’eux-mêmes. Après 70 Grand Prix disputés, Vettel compte 16 victoires, 22 pole positions et un titre de champion du monde, qu’il semble bien parti pour conserver au terme de cette saison. A la même époque, Michael Schumacher venait tout juste de remporter son deuxième titre, comptait 19 victoires mais ‘seulement’ dix pole positions.

« Les records sont fait pour être battus par quelqu’un et Sebastian en prend le chemin, » déclare Michael Schumacher qui pense d’ailleurs qu’il sera « difficile » d’empêcher Vettel de décrocher son deuxième titre pilote cette saison.

De là à savoir si le jeune pilote allemand, souvent affublé du surnom de ‘Baby Schumi’, égalera ou battra le record de cinq titres consécutifs établi par Schumacher en 2004, le pilote Mercedes se contente de répondre : « Peut-être ! »

Toujours est-il que le Baron Rouge – devenu Gris depuis - n’en tiendrait pas rigueur à son cadet de 19 ans s’il venait, un jour, à effacer quelques uns de ses nombreux records : « C’est un bon ami à moi alors je n’aurai pas de ressentiment s’il battait mes records. Je pense qu’il le mériterait parce qu’il aura travaillé dur pour cela. »

Du haut de son palmarès, l’ogre statistique a cependant quelques conseils avisés à prodiguer à son homologue : « Il ne doit jamais se sentir imbattable parce qu’on sait à quel point les choses sont fragiles, combien de travail et d’attention sont nécessaires pour être dans cette position, pour y rester et avec quelle rapidité ça peut repartir. Il n’a peut-être pas encore cette expérience, mais je l’ai. »

L’Allemand l’a en effet éprouvé à deux reprises, tout d’abord en 1996 lorsqu’il débarqua dans une écurie Ferrari sur le chemin de la rédemption après plus de 15 années de disettes, mais surtout en 2005 lorsque, quintuple champion en titre, il connut une de ses pires saisons en se contentant, à Indianapolis, d’une victoire où seule les écuries montées de Bridgestone prirent le départ : « Pour le moment, il arrive à tirer le maximum de la situation, alors il pourrait toujours y avoir une période de domination. »

Malgré tout, au-delà même du simple fait statistique, Michael Schumacher est entré dans l’histoire de la Formule Un en ‘éveillant’ son peuple à la Formule Un, flamme que ne pourra qu’entretenir Sebastian Vettel : « [Il faut] voir comment il s’est développé, dans un contexte où j’ai rendu la F1 populaire en Allemagne, augmentant l’intérêt des industries automobile qui ont supporté ces gamins et leur ont donné leur chance. Sebastian a pris la sienne, il a appris de tout ce qu’il pouvait et c’est super de voir ça. »

L’Allemagne ne comptait en effet que deux pilotes en Formule Un lors de l’arrivée de Michael Schumacher – lui-même bien aidé par Mercedes à qui il rend aujourd’hui la pareille – alors qu’aujourd’hui ils ne seront pas moins de 6 au départ du prochain Grand Prix de Grande-Bretagne, sans compter le jeune Nico Hulkenberg qui a participé aux essais libres pour le compte de l’écurie Force India.

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