Faites partie de l'équipe

Nous privilégions la qualité et l'expérience de lecture. Bénéficiez de nos contenus premiums et d'une expérience plus rapide et sans publicités.

Voir les avantagesDécouvrir les abonnements
Sans engagement
A partir de 4€ / mois

Horner reçoit le soutien de Coulthard et Lauda

F1. Les consignes données par l'écurie Red Bull à Mark Webber en fin de course ne font cependant pas l'unanimité.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
© GEPA /

Comme si une seule polémique n’avait pas suffit à animer le dernier Grand Prix de Grande-Bretagne, les consignes données par Red Bull à Mark Webber de ne pas attaquer son coéquipier dans les derniers tours de la course, ont fait l’objet d’une polémique dans laquelle le patron de l’écurie autrichienne a dû se défendre jusque sur le plateau de l’émission post-Grand prix de la BBC, alors même que les consignes d’équipes ne sont plus formellement interdites, depuis le précédant d’Hockenheim 2010, à condition qu’elles ne portent pas atteinte à l’image de la Formule Un, nuance subtile qu’il reviendra à la FIA de clarifier, si elle le souhaite un jour.

« Bien sûr, c’était dur. Vous savez, c’était un Grand Prix difficile, nous avons eu des problèmes sur la roue avant de Mark, nous avons rencontré un problème de cric avec Sebastian et quand les deux se retrouvent en fin de course… Nous étions deuxième et troisième, devant toute l’équipe, avec beaucoup de points constructeurs à prendre, avec Sebastian un peu plus en tête et Mark deuxième du championnat pilotes, ça n’avait absolument aucun sens de leur permettre de se battre au risque que ça se termine dans le mur. Mon travail c’est de m’assurer que nous faisons ce qui est de mieux pour l’équipe, c’est exactement ce que nous sommes : une équipe » s’est justifié Christian Horner, avant de recevoir les applaudissements d’Eddie Jordan, présent en plateau.

Damon Hill a cependant tenu à parler défendre le point de vue des pilotes : « Ça aurait été triste que ça se finisse avec une collision entre Sebastian et Mark, mais je dois parler pour les pilotes, je sais que Christian a un travail à faire, mais je pense que les pilotes ont une licence, qu’ils ont le droit de faire la course quand il le veulent et que c’est leur décision de savoir s’ils peuvent entreprendre une manœuvre sur leur coéquipier sans l’envoyer dans le mur ou pas. Je pense que les fans veulent voir de la bagarre en piste, alors je pense qu’il devrait y avoir des discussions dans le sport sur la façon de gérer cela parce que, je comprends l’investissement, l’engagement et le travail accompli, mais on ne peut pas empêcher les pilotes de se battre entre eux. »

« Je me rappelle t’avoir vu derrière Jacques Villeneuve pendant plusieurs tours, à Melbourne, il y a quelques années, tu étais dans exactement la même situation, que ce soit devant ou derrière » lui a alors rétorqué le Team Principal de l’écurie autrichienne révélant qu’une pareille consigne avait déjà été donnée par son écurie lors du Grand Prix de Turquie 2009, mais cette fois-ci dans le sens inverse : « C’est arrivé il y a deux ans, en Turquie, lorsqu’exactement la même chose s’est passée avec Sebastian. La il était évident qu’aucun des deux n’allait céder […] et, comme nous l’avons vu avec Massa et Hamilton, dans le dernier virage, ça n’a aucun sens, du point de vue de l’équipe de leur permettre de continuer de se battre dans les derniers tours. »

Christian Horner est également revenu sur le cas du Grand Prix d’Istanbul la saison passée où, voulant dépasser Mark Webber pour le gain de la première place, Sebastian Vettel était entré en collision avec son coéquipier : « Istanbul, c’est différent, c’était bien plus tôt dans la course, nous les laissions se battre. Dimanche, nous les avons aussi laissé se battre jusqu’à un moment où nous avons dit : "OK, ça suffit !" »

Dans sa chronique pour le journal britannique The Telegraph, David Coulthard, qui officie toujours en tant que consultant auprès de l’écurie autrichienne, va dans le sens de Christian Horner : « Mon opinion sur les consignes est plutôt simple et se résume en deux points : oui, elle devraient être légales parce qu’on ne peut pas empêcher les équipes de les imposer et c’est juste une question de savoir quand il devient raisonnable de donner des consignes. Je pense qu’à un ou deux tours de la fin du Grand Prix de Grande-Bretagne, la course à domicile pour l’équipe basée à Milton Keynes, et avec seulement trois points en jeu dans la bataille pour la deuxième place, c’était le bon moment. Je pensais également que Ferrari avait raison d’en donner à Massa, à Hockenheim, l’été dernier, alors que le Brésilien était plus ou moins exclu de la course au titre. »

L’Ecossais explique d’ailleurs que la Formule Un se trouve aujourd’hui au cœur d’un dilemme qui oppose l’intérêt des équipes – et des sponsors – à celui des pilotes et des spectateurs qui assistent aux courses : « Le problème, c’est qu’il y a trop de business en Formule Un pour que ce soit un sport, et trop de sport pour que ça soit un business. On ne peut pas s’attendre à ce qu’une équipe, qui a des contrats de sponsoring de plusieurs millions, risque de perdre des points précieux à ce moment de la course. »

Également invité à se prononcer sur le sujet par Motorsport-magazin.com, Niki Lauda a lui aussi défendu la décision du patron de Red Bull Racing : « Je peux parfaitement comprendre qu’Horner ai pris cette décision, simplement parce qu’il était inquiet pour ses deux voitures. Moi, ça me va. »

A ceux qui continuent cependant de se demander si la décision de Red Bull aurait été la même si Vettel s’était trouvé à la place de Webber, et vice et versa, David Coulthard assure, en toute bonne foi : « Je pense également que Red Bull aurait imposé des consignes d’équipe à Vettel si la situation avait été inversée, et, non, je ne dis pas ça à cause de mes relations avec eux. »

Votre avis

Vous avez déjà un compte ? Me connecter

Merci de choisir un pseudo.
Votre email est obligatoire pour valider votre commentaire.
Commentaire en attente de publication. Un email vous a été envoyé.
Le formulaire n'est pas valide.

Un e-mail de vérification vous sera envoyé avant la publication de votre commentaire.

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages
Sans engagement, à partir de 4€ / mois

Breaking news

Ne ratez plus aucune "breaking news" grâce à la nouvelle newsletter Motors Inside. Recevez dans la minute les infos importantes.

Un lien de vérification vous sera envoyé.
Merci de renseigner votre adresse e-mail.
Haut