Hamilton n'est pas à plaindre selon McLaren
F1. Alors que le pilote McLaren s'était plaint de sa charge de travail auprès des partenaires commerciaux, Jonathan Neale rappelle ce que leur doit l'équipe et ses pilotes et assure qu'Hamilton aurait tort de penser être mieux loti ailleurs.
En marge du Grand Prix de Grande-Bretagne, Lewis Hamilton s’était plaint publiquement de sa charge de représentation commerciale auprès des partenaires et sponsors de l’écurie : « Je suis certain que, si vous regardez dans la paddock, il n’y aura pas beaucoup d’autres pilotes qui ont fait ce que j’ai fait pendant les deux dernières semaines. Je suis excité à l’idée d’être en vacances… »
Alors qu’il est en cours de négociations avec son écurie pour une prolongation de son contrat au-delà de 2012, le pilote britannique avait posé comme condition la réduction du nombre de journée de représentation : « Quand je prolongerai mon contrat avec McLaren, ils vont être choqués du nombre de journée qu’ils ne pourront plus me faire faire. Je ferais beaucoup moins de travail. »
A l’occasion d’un évènement organisé pour Vodafone, en marge du Grand Prix d’Allemagne, McLaren a publiquement recadré son pilote, par le biais de son directeur exécutif, Jonathan Neale : « Nous sommes une écurie gérée commercialement avec un groupe fantastique de partenaires. Évidemment Vodafone et Mercedes ont des attentes et nos partenaires techniques font tous un travail incroyable également. Nous avons des partenariats longue-durée parce qu’ils fonctionnent bien : Exxon Mobil est avec nous depuis 1995 par exemple. Cela fait de nous une équipe bien financée et victorieuse, et nous sommes réputés pour ça. »
Jonathan Neale rappelle d’ailleurs que Lewis Hamilton n’est pas plus sollicité que son coéquipier et qu’il le serait tout autant dans d’autres écuries : « Nous reconnaissons que les pilotes sont des êtres humains et qu’ils ont leurs limites, alors nous essayons d’équilibrer les choses de mieux que nous pouvons, mais nous avons relativement le même fonctionnement que Red Bull ou Ferrari. Ça doit être donnant-donnant. C’est vrai en coulisses comme sur le circuit : nous avons deux champions avec les mêmes obligations. Lewis et Jenson se partagent équitablement ce fardeau de responsabilité. »
Contrairement à certaines équipes, moins bien loties, McLaren peut également s’appuyer sur son armada de pilotes d’essais : « Nous avons pu utiliser, avec beaucoup de succès, Pedro de la Rosa, Gary Paffett et occasionnellement aussi, Oliver Turvey pour alléger la charge de représentation et répondre aux attentes de nos partenaires : quand vous avez deux champions du monde dans votre équipe et les partenaires que nous avons, tout le monde veut les voir, nous devons en être conscients. »