Un week-end particulier pour D'Ambrosio
F1. Jérôme est très demandé pour son home Grand Prix
On le sait, un Grand Prix à la maison est toujours quelque chose de particulier pour un pilote. La présence des supporters amassés aux abords du circuit peut le galvaniser et lui permettre d’aller chercher le petit plus qui fait gagner quelques dixièmes sur un tour. Mais un Grand Prix national c’est aussi des sollicitations plus importantes qu’ailleurs, notamment de la part des médias. Pour sa première apparition à Spa-Francorchamps au volant d’une F1, Jérôme D’Ambrosio n’échappe évidemment pas à la règle.
« C’est très différent le jeudi. Normalement je passe des heures avec mes ingénieurs alors qu’ici j’ai fait un tour de piste et j’ai passé 10 minutes avec eux. Je cours tout le temps à gauche à droite, » explique le pilote Marussia Virgin dans le paddock de Spa.
Si ce week-end est donc plus éprouvant qu’un autre avec un planning bien rempli, JDA se plie volontiers à toutes ses obligations et voit le bon côté de la chose.
«Maintenant si c’est comme ça c’est qu’il y a un intérêt. Il y a les fans puis il y a beaucoup de gens qui commencent à se rendre compte du retour de la F1 donc c’est pour ça qu’aujourd’hui il y a un partenaire qui va être annoncé bientôt. C’est vrai qu’il faut apprendre à gérer mais je le fais avec plaisir parce que ça veut dire que les choses bougent. Cet engouement pour le sport auto en Belgique c’est bon pour tout le sport automobile belge et pour les jeunes pilotes, » déclare le belge qui ajoute que cela ne l’a en aucun cas empêché de bien se préparer pour la séance qualificative.
Et que pense-t-il du Raidillon à bord d'une monoplace de Formule 1? «Sous la pluie, là ça devient un chouette virage, ça devient très intéressant. Je me suis fait deux trois frayeurs. Tu touches un peu la ligne blanche et t’es parti. On passe à environ 250-240 km/h. »
Jérôme D’Ambrosio s’élancera 20ème sur la grille cet après-midi et devrait rapidement avoir un certain Michael Schumacher dans ses rétros, mais ne compte pas se laisser impressionner. « Je vais faire ma course, » a-t-il expliqué.
De notre correspondant à Spa-Francorchamps