Kubica devrait piloter de nouveau d'ici un mois selon son manager

Robert Kubica devrait reprendre le volant en Octobre, huit mois après son accident lors du Rallye de Ronde di Andora en Italie. Selon son manager, Danielle Morelli, le pilote polonais pourrait conduire une voiture de route (probablement une supercar) ou passer du temps dans un simulateur, celui de l'écurie Lotus Renault GP ou celui de Toyota - qui serait l'un des meilleurs.

«En Octobre, nous considérons que Robert pourra remettre un casque sur sa tête pour voir ce dont il est capable. Nous ne parlons bien évidemment pas d'une monoplace de Formule 1, mais il est important que Robert puisse commencer à piloter. Que ce soit dans un simulateur ou au volant d'une voiture sur un circuit ce n'est pas vraiment important - le plus important c'est que la dernière étape soit réalisée d'une certaine manière», a confié Danielle Morelli à des reporters présents dans le motorhome Renault aujourd'hui à Monza.

Morelli a également confié que l'opération que Robert Kubica avait subi au coude il y a deux semaines s'était très bien déroulée même si elle inspirait quelques motifs d'inquiétude.

«Il y a deux semaines, nous avons eu une dernière opération qui était en quelque sorte une menace pour nous. Il y avait plusieurs points d'interrogation sur l'issue, mais heureusement l'opération s'est bien déroulée et Robert, le lendemain de l'opération, a pu bouger son coude dans un mouvement presque normal. C'était quelque chose de fondamental pour la récupération de toutes les fonctions de son bras droit.»

Danielle Morelli a également confié qu'il était convaincu que son pilote allait revenir en Formule 1 et que son manque de forme actuel ne poserait pas de problème d'autant que le polonais poursuit sa rééducation.

«Désormais la rééducation se concentre sur la force et jour après jour, Robert améliore la force de son bras droit, de son poignet et de ses doigts et de toutes les parties qui ont été affectées (par l'accident). Nous n'avons plus aucune inquiétude quant au dénouement de la récupération de Robert. Bien évidemment, nous devons penser positivement et c'est important dans ce genre de situation - mais Robert travaille déjà très très dur. Vous le connaissez, c'est quelqu'un d'acharné.»

«Les médecins et les psychothérapeutes doivent lui dire de ralentir parfois parce qu'il en fait trop. Mais c'est mieux de lui demander de ralentir la cadence que l'inverse. Donc je suis ici pour vous transmettre de bonnes nouvelles. Nous avons encore besoin que la nature fasse son travail car les nerfs ne se sont pas encore totalement recomposés, mais ce n'est pas un obstacle majeur. Ce n'est qu'une question de temps. Robert est un pilote de Formule 1 donc s'il pilote une Formule Renault, il peut piloter une monoplace de F1. Les F1 de nos jours ne sont pas si exigeantes physiquement, donc je dirais que c'est presque plus compliqué de piloter une GP2 qu'une F1.»