Warning: Undefined array key "session_id" in /home/maro1589/public_html/article.php on line 252
F1. Pirelli in the Paddock

Faites partie de l'équipe

Nous privilégions la qualité et l'expérience de lecture. Bénéficiez de nos contenus premiums et d'une expérience plus rapide et sans publicités.

Voir les avantagesDécouvrir les abonnements
Sans engagement
A partir de 4€ / mois

Pirelli in the Paddock

F1. Invités par Pirelli à vivre le Grand Prix d'Italie depuis le paddock, Motorsinside.com vous invite à découvrir les coulisses du manufacturier italien.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
© Y. Hedou /

C’est un motorhome sans prétention qui nous accueille dans le paddock de Monza. Situé à peu près en son centre, le motorhome Pirelli est un ensemble de deux bus d’un noir mat, reliés par une vaste et élégante véranda, qui se niche entre les vaisseaux amiraux de Lotus Renault GP – dont le noir brillant ne fait que rehausser l’élégance du motorhome du manufacturier italien – et de l’écurie Mercedes. A l’heure où il faut trois jours pour construire le motorhome McLaren, celui de Pirelli ne prend qu’une journée de montage, le souvenir d’une époque, finalement pas si lointaine, où les motorhomes étaient encore des lieux accueillants, à taille humaine et ouverts sur le paddock.

Loin d’atteindre la débauche d’apparat de certains de ses voisins, le motorhome de Pirelli a cependant de quoi faire rougir certaines écuries du paddock. De grandes baies vitrées – sans effet miroir qui confère un goût d’interdit comme chez McLaren – et une porte à ouverture automatique, sont autant d’invitations à visiter ce petit, mais confortable, espace voué au travail et au repos. Dès l’entrée, un salon d’accueil, composé de fauteuils encerclant quelques tables basses, permet aux visiteurs d’échanger rapidement quelques mots, de prendre connaissance des dernières dépêches, disponibles à volonté et, pour les habitués des lieux, d’accéder aux espaces de travail et d’intimité qui se nichent à l’étage supérieur de chacun des bus. Mais le motorhome Pirelli, sous sa vaste veranda, fait surtout office de point de ralliement pour ceux qui travaillent pour le manufacturier italien sur les circuits et qui y trouvent ainsi un lieu de restauration, en profitant des délices culinaires de Fabrizio, le cuisinier maison.

Dans le paddock, ce ne sont pas moins de 50 personnes qui œuvrent pour le compte de Pirelli : 18 ‘’monteurs’’ qui s’occupent de l’assemblage et du désassemblage des pneus et 28 ingénieurs dont 4 sont en charge de la recherche et 12 sont répartis dans chacune des écuries. A cela s’ajoute bien évidemment toute la chaine hiérarchique, de Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport à Mario Isola, responsable course, en charge des opérations quotidiennes sur chaque week-end de GP3, GP2 et Formule Un, sans oublier, évidemment, l’attachée de presse, Alexandra Schieren.

Mais le véritable centre névralgique de Pirelli se trouve quelques dizaines de mètres plus loin, derrière le motorhome Red Bull, à l’entrée du deuxième paddock qui accueille les autres séries au programme du week-end. C’est à cet endroit, en effet, à l’abri du tumulte ou presque, que les monteurs prennent en charge les quelques 1800 pneus apportés sur chaque Grand Prix par Pirelli, soit la bagatelle de 7 camions. Ils y réceptionnent les jantes, propriétés des écuries, qu’ils chaussent des gommes qui ont cependant déjà parcouru quelques milliers de kilomètres.

Ce n’est pourtant qu’à quelques encablures de Monza que sont nés les pneus Pirelli de F1, au cœur même de la Bicocca, célèbre quartier de la périphérie milanaise dont le nom est systématiquement associé au manufacturier italien qui y a installé son siège. Pas moins de cent-cinquante ingénieurs, aussi bien physiciens que chimistes, s’y sont consacrés exclusivement à l’élaboration de la structure et des mélanges qui composent les pneus Pirelli de Formule Un. Les premiers prototypes ont ensuite été conçus directement dans le département Formule Un des installations d’Izmit, en Turquie, où travaillent près de 200 monteurs, techniciens et ingénieurs. De retour à Milan, tous ces pneus ont pu subir une batterie de tests plus exigeants les uns que les autres avant d’être soumis au verdict de la piste.

Au total, sur une saison, Pirelli doit produire environ 50.000 pneus, composés, chacun, de 100 éléments et de 18 composants structuraux différents. Sur la chaine de production spécifiquement dédiée à la Formule Un d’Izmit, les carcasses et les bandes de roulement sont produites séparément puis assemblées avant vulcanisation - c’est-à-dire la cuisson – du pneu. Au terme d’un cycle de production d’une semaine et après avoir passé tous les contrôles de qualité nécessaires, à l’œil nu et aux rayons X, chaque gomme se voit doter d’un code-barres, permettant ainsi une véritable traçabilité tout au long du week-end.

Une fois alloués par la FIA sur tirage au sort – grâce à ces codes-barres -, afin d’éviter toute suspicion de traitement de faveur, les gommes n’ont plus qu’à être montées sur les jantes, propriétés des écuries, et à vivre leur vie, ô combien éphémère mais intense, de pneus de Formule Un.

Mais bien évidemment, à une époque où la Formule Un doit faire face à de nouveaux impératifs écologiques, se pose la question de la seconde vie des pneus Pirelli. Après utilisation, et de façon échelonnée tout au long du week-end, les écuries doivent restituer leurs pneus au manufacturier italien. Etant fixées directement sur la jante, même les gommes non-utilisées sont vouées à la destruction, un gâchis contre lequel Pirelli essaye de trouver des solutions en se heurtant cependant réticences face au changement des écuries.

Toujours est-il qu’après chaque Grand Prix, les 1.800 pneus amenés par Pirelli effectuent leur dernier voyage, vers l’Angleterre, où ils sont recyclés, comme a pu l’expliquer à Motorsinside.com, Paul Hembery : « L’environnement est très haut placé dans la liste de nos priorités, alors nous nous sommes engagés à éliminer tous nos pneus de façon écologique. Tous les pneus sont renvoyés à nos installations en Grande-Bretagne, après chaque Grand Prix, où ils sont découpés en petits morceaux. Ces morceaux sont ensuite brûlés à des températures extrêmement élevées et reconvertis en combustibles pour les cimenteries. Parce que les températures sont très élevées, aucune fumée toxique n’est dégagée et tout ce qu’il reste est très raffiné, sans éléments toxiques. Nous utilisons en fait cette technologie en Italie depuis 2002, mais ça a encore plus de sens maintenant que nous sommes impliqués en Formule Un. »

21 photos dans l'album


Un week-end à Monza avec Pirelli
300_Pirelli_Monza2011_01.jpg300_Pirelli_Monza2011_02.jpg300_Pirelli_Monza2011_03.jpg300_Pirelli_Monza2011_04.jpg300_Pirelli_Monza2011_05.jpg300_Pirelli_Monza2011_06.jpg300_Pirelli_Monza2011_07.jpg300_Pirelli_Monza2011_08.jpgComplément
Votre avis

Vous avez déjà un compte ? Me connecter

Merci de choisir un pseudo.
Votre email est obligatoire pour valider votre commentaire.
Commentaire en attente de publication. Un email vous a été envoyé.
Le formulaire n'est pas valide.

Un e-mail de vérification vous sera envoyé avant la publication de votre commentaire.

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages
Sans engagement, à partir de 4€ / mois

Breaking news

Ne ratez plus aucune "breaking news" grâce à la nouvelle newsletter Motors Inside. Recevez dans la minute les infos importantes.

Un lien de vérification vous sera envoyé.
Merci de renseigner votre adresse e-mail.
Haut