Une seule zone pour le DRS à Singapour

Les week-ends de course se suivent, mais ne se ressemblent pas : après avoir passé trois jours sur le circuit ultra-rapide de Monza sur lequel avait été mis en place deux zones de DRS - système de réduction de la trainée aérodynamique – les pilotes n’auront le droit qu’à une seule zone sur le circuit urbain de Singapour.

Rien d’étonnant toutefois, le circuit de Marina Bay est composé de 23 virages et ne dispose que d’une zone suffisamment longue pour permettre la mise en œuvre de ce mécanisme : la pleine charge entre les virages 5 et 7. Ce segment du tracé urbain, composé de deux lignes droites reliées par un léger virage à droite, est celui où les vitesses de pointe atteintes sont les plus importantes. Quant à la zone de détection, elle se situe avant cet enchainement dans le virage 3 qui arrive juste après le gauche-droite qui suit la ligne droite des stands.

Singapour est une piste sinueuse qui réclame un niveau d’appui aérodynamique assez important, à l’inverse de Monza. Le DRS devrait donc retrouver toute sa vigueur et faciliter les dépassements de manière plus significative qu’en Italie, Grand Prix durant lequel malgré l’utilisation du DRS pendant plus de 25 tours, Lewis Hamilton n’était pas parvenu à dépasser Michael Schumacher dont la Mercedes était autant voire plus rapide que sa McLaren en ligne droite.

La nature du circuit suscite malgré tout quelques inquiétude au niveau du nombre de dépassement. C'est James Key, le directeur technique de Sauber, qui est revenu sur ce point : « Après Spa et Monza, voilà encore un circuit unique. Il est long, venteux, demande un fort appui et il est assez bosselé. Il réclame une bonne adhérence mécanique. La traction et la stabilité au freinage seront également importants. C'est un circuit difficile pour les freins. Même avec le DRS, il sera difficile de doubler ».

Mise à jour : la zone de détection du DRS se situe en fait entre les virages 4 et 5 contrairement à ce que montre l'image ci-dessus.