Bahreïn : quelles sont les alternatives ?
F1. Le petit archipel du golfe Persique n'en finit plus de faire tourner les têtes du petit monde de la f1. Il semble même de plus en plus probable que les essais prévus à Sakhir du 3 au 6 mars soient finalement annulés.
La situation politique au Royaume de Bahreïn ne s'améliore pas et les révoltes de la population contre la famille royale ne cessent pas.
Des essais menacés
La FOTA (l'association des constructeurs de formule un) a préféré prendre le problème à bras le corps, dans le cas d'une éventuelle annulation des journées de test prévues du 3 au 6 mars prochains sur le circuit de Sakhir. L'organisation s'est réunie hier afin d'évaluer la situation et de penser à d'éventuels scénarios alternatifs. En revanche, personne ne s'est encore prononcé sur l'épineuse question du grand prix. Aura t-il lieu ou pas ? Christian Horner, le team manager de Red Bull, estime qu'il est encore trop tôt pour prendre une décision et souhaite des ecclaircissements de la part de la FIA et de la FOM : "Nous savons quoi faire, nous prendrons la bonne décision", a t-il déclaré à Barcelone.
Il existe donc bien des alternatives réelles, et celles-ci sont même pléthore. Le plus logique serait de remplacer les tests de Bahreïn par une autre session de quatre journées d'essais. Barcelone ou Jerez semblent tenir la corde. Mais Abu Dhabi, Silverstone et le Paul Ricard sont autant d'autres choix possibles, même s'il semble qu'ils aient été écartés pour des motifs logistiques.
Le grand prix de Bahreïn, quel grand prix ?
Avec une décision d'Ecclestone attendue mercredi prochain, les choses font de moins en moins de doutes : la course d'ouverture de l'exercice 2011 est de plus en plus compromise. Si elle venait à être purement et simplement annulée, les équipes souhaitent l'ajout d'une cinquième session d'essais à la place. Mais là encore, le choix ne fait pas l'unanimité parmi les petites équipes qui ne peuvent pas forcément se permettre des dépenses supplémentaires.
Plus les jours passent, plus la situation prend de l'ampleur. Bien que le grand argentier de la f1 ait tenté de minimiser la pression des médias, le premier grand prix 2011 pourrait sauter. Un problème pour la f1. Problème qui n'a cependant rien à voir avec la situation que connaît actuellement l'archipel du golfe Persique.