Tensions au Bahreïn
F1. Alors que la course de 2011 avait été annulée au Bahreïn suite à l'instabilité du royaume dû au soulévement de son peuple, le Grand Prix de 2012 semble lui aussi menacé...
On se souvient de la polémique qu'avait soulevé la présence du Grand Prix du Bahreïn en ouverture de la saison 2011 de Formule 1.
Le royaume, secoué par une révolte de son peuple consécutive aux mouvements des pays arabes du printemps dernier, ne semblait pas, à juste titre, pouvoir accueillir une manifestation sportive quelconque, et donc le grand cirque de la Formule 1.
Bernie Ecclestone, en accord avec le prince héritier du royaume, avait décidé d'annuler, tardivement, la course, tout en espérant tout au long de l'année, reprogrammer le Grand Prix à une date ultérieure. Ce qui n'a au final jamais été le cas.
Par contre, le prince héritier a réussi à convaincre Ecclestone que son pays serait prêt à accueillir une nouvelle fois la Formule 1 en 2012, et la course a donc été programmée en date du 22 avril.
Cependant, depuis quelques jours, Barheïn est le théâtre de violentes manifestations lors desquelles un jeune homme a été tué et un autre grièvement blessé. Selon le journal «Le Figaro» : «Le gouvernement avait fait état d'une embuscade vendredi par des manifestants à une patrouille de police, pendant laquelle des cocktails Molotov ont été utilisés et les autorités ont annoncé dimanche l'arrestation de 11 "saboteurs" liés à cet incident.»
Mis au courant de la situation instable au sein du royaume, Bernie Ecclestone a déclaré : «Il y a clairement un problème.», mais le Britannique souhaite néanmoins que la course ait lieu en avril.
Bahreïn est-il capable d'organiser un Grand Prix sur ses terres en 2012 ? La question, au sens technique et moral, reste posée, et la Formule 1 pourrait bien se retrouver dans un imbroglio semblable à celui de l'année dernière.