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Vergne ne pense pas à Red Bull

F1. A peine arrivé en F1, déjà sur les rangs pour remplacer Mark Webber : tel est le destin tout tracé des pilotes estampillés Red Bull. Un objectif sur lequel Jean-Eric Vergne ne préfère pas s'attarder.

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Rédigé par Par
© Gepa /

Les débuts de Jean-Eric Vergne en Formule 1, au volant de la monoplace de la Scuderia Toro Rosso, devraient, comme tous débuts, être placés sous le signe de l’apprentissage et de l’acquisition sereine d’expérience. Or, la saison 2012 sera certainement la dernière pour Mark Webber chez Red Bull, l’écurie mère. De ce fait, pur produit de la filiale mise en place par le géant autrichien de la boisson énergétique, le Français fait logiquement partie des prétendants à ce poste.

Interrogé par la chaine de télévision Servus TV, il a tenu à se montrer surtout préoccupé par la saison à venir : « Depuis que je fais du karting, j’ai toujours eu comme philosophie de penser seulement au présent. Par exemple, je n’ai jamais pensé à la Formule 1, sauf depuis que j’y suis. En 2012, je pilote pour Toro Rosso ;2013 ne m’intéresse pas à l’heure actuelle. Je vais donner le meilleur de moi-même et nous verrons bien ce qui arrivera. » Armé d’une rhétorique que les plus grands footballeurs de notre temps lui envieraient, Vergne ne se positionne donc pas comme un prétendant aux dents trop longues – comme ce fut le cas de Jaime Alguersuari, aujourd’hui sans volant –, en tout cas pas pour le moment.

Une attitude qui contraste avec celle de Daniel Ricciardo, son équipier pour la saison à venir, mais surtout premier adversaire puisque lui aussi nourri au biberon rempli de taurine de Red Bull : « Evidemment, je serais heureux de piloter pour Red Bull – c’est l’objectif de tous les jeunes pilotes de la filière. Si nous faisons tout correctement et que nous obtenons les bons résultats, peut-être que nous réussirons cela dans un an ou deux ou trois. »

A la question de savoir s’il dispose d’un léger avantage sur Jean-Eric Vergne, du fait de sa demi-saison 2011 au volant d’une HRT, Ricciardo se veut prudent : « Je pense que ça sera peut-être un peu plus facile pour moi d’entrer dans la saison, mais l’avantage ne pas va durer longtemps. Je suis sur que ça va m’aider, mais il y a beaucoup de tests avant Melbourne et nous serons tous les deux prêts. »

Pour rappel, Toro Rosso lancera sa nouvelle STR7 lors de la première session d’essais de pré-saison qui aura lieu du mardi 7 au vendredi 10 février et que vous pourrez suivre, comme les deux autres sessions, sur MotorsInside.

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