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Trulli s'était préparé à quitter Caterham

F1. Jarno Trulli a affirmé qu'il s'était préparé à quitter Caterham, malgré ses récentes déclarations dans lesquelles il assurait la pérennité de son poste de titulaire pour la saison 2012.

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© Lat / Jarno dit au revoir à la F1 /

C'est désormais officiel depuis vendredi, le pilote russe Vitaly Petrov remplace Jarno Trulli chez Caterham pour la saison 2012. Une décision qui met sans doute un point définitif à la carrière de l'Italien en Formule 1.

Bien que déçu, Trulli a cependant mis en avant les points positifs de la nouvelle association entre Caterham et Petrov, non sans souligner que l'aspect financier a joué un rôle prépondérant dans ce choix : «Personnellement, je ne suis pas mécontent. J'ai été préparé pour un éventuel divorce avec Caterham, en sachant que la situation économique difficile a poussé l'équipe à trouver un pilote avec un support financier adéquate. Les petites équipes ont des besoins, et les contrats sont clairs. J'espère qu'avec la contribution de Petrov, tous les gens qui y travaillent au sein de l'équipe pourront avoir un avenir plus serein.»

Avec la mise à l'écart de Jarno Trulli, cela sera la première fois depuis la saison 1970 qu'aucun italien ne sera présent sur les grilles de départ. Cette situation que la France a connu récemment, l'Italie va la vivre de plein fouet, avec un manque certain de soutien aux jeunes pilotes dans le pays : «La Formule 1 sans pilotes italiens, c'est vraiment dommage. J'en suis désolé, mais le problème n'est pas le mien, d'autres doivent prendre la responsabilité de cet appauvrissement, pour une situation qui, après tout n'a pas commencé hier, et sur laquelle aucune action n'a été prise. En Italie, il n'y a pas de système qui aide les jeunes pilotes à émerger à un niveau élevé, il est donc normal que l'on se retrouve dans des situations de ce genre. Il y a des talents, mais sans le soutien de quiconque, ils sont sans espoir.»

De son côté, Stefano Domenicali, directeur sportif de la Scuderia Ferrari, est également attristé par la situation, mais entrevoie un avenir un peu moins sombre pour une présence italienne en Formule 1 à moyen termes : «C'est un moment difficile pour notre sport, en partie pour des raisons externes. Depuis quelques années maintenant, Ferrari grâce à son Académie de jeunes pilotes, a établi un plan à long terme pour créer une nouvelle génération de jeunes conducteurs, et je suis heureux de voir que bientôt, nous pourrons annoncer que deux jeunes talentueux pilotes, Raffaele Marciello et Brandon Maïsano, auront la chance d'avoir une excellente occasion de progresser dans ce sport.»

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