Ascari (4) et Farina (6) devancent Fangio (50) au Grand Prix d'Italie 1953

Trulli, Liuzzi & Cie : Fratelli d'Italia !

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© Pannie / Aerogi

F1. L'Italie n'aura plus de représentant, sur les grilles de départ, en 2012, pour la première fois depuis 1970. La rédaction de Motorsinside.com consacre un dossier pour faire le point, dans un premier temps, sur l'Histoire des pilotes italiens dans la reine des catégories, puis, dans un second temps, sur les raisons pouvant expliquer la situation actuelle et celles, s'il y en a, d'espérer pour les italiens.

« Une Formule Un sans pilotes italiens, c’est dommage, ça me déplait mais ce n’est pas mon problème. D’autres doivent endosser la responsabilité de cet appauvrissement, d’une situation qui, par ailleurs, ne date pas d’hier et sur laquelle on a fermé les yeux. » Tel est le constat que tirait, dans les colonnes de < i>La Stampa</i>, Jarno Trulli, fraîchement évincé de chez Caterham et remplacé par Vitaly Petrov.

En effet, alors qu’elle disposait encore de deux représentants l’an passé, l’Italie a perdu coup sur coup Vitantonio Liuzzi et Jarno Trulli, victimes d’un contexte économique qui pousse les écuries de fond de peloton à leur préférer des pilotes plus fortunés. Si certains, comme Riccardo Patrese, détenteur jusque très récemment du record de longévité en Formule Un, rappellent que l’Italie n’avait pas de quoi s’enthousiasmer derrière ses pilotes, qui se battaient en fond de peloton, pour d’autres, le choc est dur à encaisser alors qu’à Melbourne, pour la première fois depuis le 25 octobre 1970, et le Grand Prix du Mexique, le peloton s’élancera sans le moindre pilote italien.

Forte de deux champions du monde et de quinze vainqueurs de Grand Prix, l’Italie constitue en effet l’une des nations historiques du championnat du monde. 83 pilotes transalpins ont pris le départ d’un Grand Prix de Formule Un, soit autant que de pilotes britanniques, ce qui place les deux pays en tête des nations les plus représentées, exception faite des 151 pilotes américains dont une très large majorité n’ont participé qu’aux 500 Miles d’Indianapolis, dans les années 1950. Ces 83 pilotes italiens ont participé à un total de 784 Grand Prix (2ème derrière le Royaume-Uni), remportant 43 victoires (6ème) pour 48 pole positions (5ème ex-aequo avec la Finlande) et 51 meilleurs tours en course (6ème) alors que < i>La Bandiera Italiana</i>a flotté au-dessus d’un podium à 207 reprises, soit le 5ème plus grand nombre de podiums derrière le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et le Brésil.

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