Force India : la F1 est trop chère
F1. Robert Fernley, l'un des responsables de l'écurie Force India estime que le coût actuel de la Formule 1 est encore trop élevé et que des mesures doivent être prises pour permettre aux équipes d'atteindre un équilibre financier.
Robert Fernley, le team principal adjoint de l'écurie Force India, estime que la Formule 1 est un sport trop cher et que quelque chose doit être fait si la F1 veut rester viable dans les années à venir. Fernley explique notamment que les revenus issus des droits télévisuels et des sponsors ne suffisent plus à couvrir les dépenses d'une équipe sur une saison et qu'il faut remédier à ce problème.
«D'un point de vue personnel, je pense que le coût de base de la F1 est toujours incorrect. Il faut le diminuer. Je crois très fortement que lorsque vous ne pouvez pas faire de profit avec les revenus télévisuels et les revenus de vos sponsors, alors il y a quelque chose qui ne va pas avec le sport, et je pense que c'est le cas aujourd'hui. Les coûts sont trop élevés,» a confié Robert Fernley à Autosport.
Ces déclarations ne sont pas anodines car c'est en 2012 que seront négociés les futurs Accords Concorde et les équipes semblent déterminées à se tailler une plus grosse part du gâteau des droits commerciaux. Pour le moment, 50% des droits commerciaux sont redistribués entre les différentes équipes mais ces dernières espèrent faire plier Bernie Ecclestone pour toucher jusqu'à 70% des revenus.
Les négociations devraient débuter dans les semaines à venir mais il y a peu de chances de voir cette demande exaucée, et même si c'était le cas, Robert Fernley estime que cela ne règlera que partiellement le problème pour certaines équipes.
«Même si vous augmentez les revenus des droits commerciaux, cela laissera toujours un déficit et vous avez encore besoin de soutien. Je dirais qu'aujourd'hui une équipe moyenne dépense entre 80 et 100 millions de dollars en tant que petite équipe - et les revenus de la FOM sont loin de couvrir cela. Donc vous avez besoin d'une augmentation des revenus commerciaux et ensuite il faut dégager un profit,» a ajouté Fernley.