Schumacher : « Je ne vais pas rester indéfiniment » chez Mercedes
F1. Si le pilote allemand assure qu’il ne restera pas indéfiniment chez Mercedes, Michael Schumacher indique cependant que l’heure n’est pas encore venue de discuter de son avenir au sein de l’écurie basée à Brackley.
A 43 ans, Michael Schumacher va effectuer, à Melbourne, sa dix-huitième rentrée des classes dans la reine des catégories. Sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de saison, l’avenir du pilote allemand fait l’objet de nombreuses rumeurs, parfois contraires, dans la presse allemande. Ainsi, il y a quelques semaines encore, le Bild affirmait que l’Allemand se serait vu offrir une prolongation de contrat pour 2013 et 2014, s’appuyant en partie sur les déclarations de Dieter Zetsche, patron de Daimler, qui affirmait dans le Seddeutsche Zeitung que la prolongation de l’Allemand constituait une « opportunité intéressante » pour la saison 2013.
Cette semaine, le Bild, toujours, spéculait à nouveau sur l’avenir de Michael Schumacher en évoquant la possibilité de voir Lewis Hamilton, actuellement sous contrat avec McLaren jusqu’en fin de saison, remplacer le septuple champion allemand en cas de départ à la retraite de ce dernier, ce qui a depuis fait l’objet d’un démenti de la part de l’écurie allemande. Taquin, même Bernie Ecclestone, cité par Reuteurs, y est lui-même allé de sa petite musique en déclarant qu’il aimerait « le voir dans la deuxième Red Bull », aux côtés de Sebastian Vettel et au volant d’une bonne monture.
Dans un entretien accordé sur son site internet, Michael Schumacher assure que l’heure n’est pas venue de spéculer sur son avenir : « Ça n’a strictement aucune importance pour le moment, je n’y pense même pas » confie-t-il. « Actuellement, il s’agit exclusivement de se concentrer sur la compréhension de notre voiture, afin que nous fassions une bonne saison. Je ne vais certainement pas rester ici indéfiniment » concède-t-il cependant.
En attendant, l’Allemand aura la barre des 300 départs en Grand Prix en point de mire cette saison, une barre ô combien symbolique qu’il pourrait atteindre à l’occasion du Grand Prix d’Italie où, en 2006, il avait rendu officiel son premier départ en retraite.