Boullier estime que Räikkönen est bien préparé
F1. En 2012, Kimi Räikkönen fera son grand retour en Formule 1. Même s'il n'a pas disposé du temps de roulage maximum suite à des problèmes de suspensions rencontrés sur la E20, Eric Boullier estime que le champion du monde 2007 est bien préparé avant d'aller à Melbourne.
A Melbourne, Kimi Räikkönen prendra son premier départ en Formule 1 depuis le Grand Prix d’Abu Dhabi 2009. Après deux ans d’absence, beaucoup de gens estiment qu’il faudra un peu de temps au champion du monde 2007 avant de retrouver sa pointe de vitesse.
Pour Eric Boullier, ces deux ans passés en WRC ne seront pas un problème pour Räikkönen, tout comme la semaine manquée par l’équipe à Barcelone. Le Français estime que son pilote est prêt à en découdre.
« Je pense qu’il nous a déjà montré ce qu’il peut faire, » explique Boullier à Autosport. Il est vrai que le Finlandais a débuté l’hiver de la plus belle des manières en réalisant le meilleur temps de la première journée à Jérez et a terminé les essais hivernaux sur une note toute aussi positive, avec le meilleur temps absolu de la dernière session à Barcelone.
« Nous ne récupérerons jamais nos quatre journées perdues et il est évident qu’elles auraient été utiles. Aussi bien Kimi que Romain auraient tiré profit de roulage supplémentaire, mais c’est comme ça. Nous devons faire avec et je dois dire que nous avons fait le maximum lors des journées que nous avons eues. »
Depuis l’annonce de son retour, Kimi Räikkönen a souvent répété que le principal changement que la F1 avait connu pendant son absence venait des pneus Pirelli, à la place des gommes Bridgestone. Bien comprendre les pneumatiques proposés par le manufacturier italien était donc important lors des essais hivernaux. Ce qui était également valable pour son équipier qui avait roulé chez Renault en 2009 à la place de Nelson Piquet Jr.
« Kimi est bon, mais Romain manque encore un peu d’expérience. Cependant il a montré des progrès entre Jérez et Barcelone sur la gestion des pneus pour la course, donc je suis confiant, » analyse le Français.