Petrov pense que les femmes n'ont pas leur place en F1
F1. L’invité de dernière minute de la saison 2012, Vitaly Petrov, tente de justifier sa présence en Formule 1 en comparant sa situation à celle de Fernando Alonso.
La surprise a été grande lorsque l’annonce de la titularisation de Vitaly Petrov en lieu et place de Jarno Trulli chez Caterham, a été annoncée.
Certes, on savait que le poids financier du pilote russe intéressait fortement l’équipe de Tony Fernandes, mais sur ce point, Petrov ne se trouve pas différent des autres pilotes, comme Alonso par exemple : « Je ne vois aucune différence entre moi et Alonso. Tout le monde sait qu’il apporte un financement important de la banque Santander. De toute manière, si vous êtes en Formule 1, c’est que vous avez du talent. »
Le pilote russe, anciennement titulaire chez Lotus-Renault, revient sur l’éviction de Jarno Trulli, et a un avis tranché sur l’absence des pilotes italiens dans la discipline cette année : « Je ne suis pas désolé pour Trulli. La vie est dure. S’il n’y a plus de pilotes italiens en F1, c’est parce qu’ils manquent de passion. »
Le franc parler semble être une conviction chez Petrov, et il ne prend pas de gants pour répondre à Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, qui soulignait récemment le fait que l’aérodynamique tenait un rôle trop important dans la conception des monoplaces modernes : « Quand vous ne gagnez pas, il est facile de se plaindre. »
Pour finir, Vitaly, qui avoue aimer l’Italie pour « sa nourriture et ses filles », porte un jugement plutôt disgracieux sur une éventuelle présence féminine en Formule 1 : « Je pense qu’elles n’ont pas la capacité physique et qu’elles ne sont pas préparées pour affronter des vitesses élevées. Mais dans la vie, tout est possible. »