F1. Il y avait énormément d’attentes et de pression sur les épaules des trois nouveaux pilotes français lors de la manche inaugurale du championnat du monde de Formule 1 ce week-end. Au final, le bilan, s’il est encourageant, n’est pas fameux.
Le week-end australien avait commencé sous les meilleurs auspices pour nos trois représentants tricolores.
Romain Grosjean et Jean-Eric Vergne avaient réussi, lors des séances d’essais, à se faire remarquer en se plaçant en haut des feuilles de temps. De son côté, Charles Pic, qui découvrait sa Marussia-Cosworth, arrivait à prendre ses marques au volant de sa nouvelle monoplace avec une aisance peu commune pour un jeune pilote qui démarre son expérience au plus haut niveau dans la dernière écurie du plateau. Aucune erreur n’était à mettre à leur actif.
Le rêve commençait même à devenir réalité pour le franco-suisse de Lotus-Renault avec une deuxième place derrière le champion du monde Lewis Hamilton lors des Essais Libres 3. Une performance remarquable, rapidement confirmée par une excellente troisième place sur la grille de départ. Certes, Romain n’en était pas à sa première participation à un Grand Prix de Formule 1, et on peut légitimement penser que son expérience, même malheureuse, en 2009, lui a permis d’aborder avec une plus grande sérénité cette première épreuve 2012.
Du côté de Vergne, la première déception pointait déjà, avec une solide onzième place sur la grille de départ, mais atténuée par la performance hors pair de Ricciardo, qui plaçait sa Toro Rosso en Q3 devant son public.
Une légère déception se lisait sur le visage du Français en conférence de presse, mais la grande confiance en lui, qui est un de ses principaux atouts, lui donnait beaucoup d’espoir pour la course.