Webber est satisfait de son début de saison

Alors que l’écurie Red Bull semble être rentrée dans le rang, Mark Webber se félicite de son début de saison, alors qu’il a échoué à deux reprises au pied du podium, aussi bien sur ses terres australiennes qu’en Malaisie. « Je suis quatrième au championnat, derrière Fernando [Alonso], Lewis Hamilton et Jenson [Button], alors c’est un début de saison solide » estime l’Australien dans sa chronique pour le compte de la BBC. « L’équipe a été brillante durant tout l’hiver dans sa manière de m’aider à me préparer […]. J’ai de bonnes sensations dans la voiture et nous avons définitivement fait un pas en avant en matière de performance en Malaisie. C’est bien, mais on n’est jamais satisfait tant que l’on n’est pas devant, alors il nous reste deux semaines pour essayer de nous assurer que c’est là que nous serons lors des deux prochaines courses, en Chine et au Bahreïn. »

Le pilote Red Bull est également revenu sur un début de saison qui, globalement, n’a pas forcément permis d’avoir une idée plus claire de l’état des forces en présence : « Les deux courses que nous avons disputées jusqu’ici ne nous ont pas véritablement donné un aperçu clair de la forme de chacun. Mercedes est repartie les mains vides, bien qu’ayant montré de solides performances, et Lotus aussi a une voiture performante mais ils n’ont pas pu délivrer des résultats à la mesure de ce dont ils sont capables. C’est le genre de chose qui arrive quand chacun est un peu dans l’inconnu lors des premières courses. »

Red Bull a eu sa part de problèmes, notamment en Malaisie où aussi bien Mark Webber que Sebastian Vettel avaient perdu leurs communications radio : « La radio, sur nos deux voitures, n’a pas fonctionné correctement pendant le reste de la course et nous avons dû recourir aux vieux trucs, avec les panneaux. […] Le problème est devenu évident dès la relance. Finalement, j’ai fini par débrancher le câble radio de mon casque parce que ça commençait à trop me distraire. C’est une décision plutôt importante, parce que vous savez qu’une fois que vous avez fait ça, vous n’allez plus jamais retrouver la radio. Mais je devais le faire. Ça grésillait dans mes oreilles et ça changeait en fonction du virage où j’étais. Vous n’avez pas besoin de ça lorsque que vous négociez, sur une piste humide, des virages exigeants comme ceux que propose la Malaisie. »