F1. On entend beaucoup parler de l’explosion du talent de Sergio Pérez, de la menace qu’il pourrait représenter pour Felipe Massa et de son avenir en rouge. Mais l’autre dommage collatéral de la performance du Mexicain à Sepang pourrait concerner son coéquipier chez Sauber, Kamui Kobayashi.
A son arrivée en Formule 1, Kamui Kobayashi n’était pas très connu du public européen. L’histoire des Japonais dans la discipline reine du sport automobile est entourée de beaucoup de passion et de ferveur au pays du soleil levant, mais aussi de beaucoup de déception.
Un petit contingent de pilotes nippons est parvenu en Formule 1, surtout depuis les années 80. Si les pionniers de la discipline datent des années 60 et de la première écurie Honda, c’est avec l’émergence de Satoru Nakajima en 1987 que le pays se trouve enfin une idole respectable. Même si ses performances n’atteignent pas des sommets, Satoru marque des points à chaque saison auxquelles il participe, et devient surtout célèbre pour avoir été l’équipier d’Ayrton Senna au sein de l’écurie Lotus.
Sa présence en Formule 1 ne sera pas très longue (74 Grands Prix tout de même) mais elle laissera surtout une porte ouverte à d’autres de ses compatriotes dans les années suivantes. Notamment Aguri Suzuki, qui, avant de devenir patron de l’écurie Super Aguri, est entré dans les annales de la discipline en étant le premier pilote japonais à monter sur un podium grâce à sa troisième place lors de son Grand Prix national à Suzuka en 1990.