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Bahreïn, les pilotes font vœux de silence

F1. Alors que l’avenir du Grand Prix du Bahreïn, prévu le 22 avril prochain, n’est pas encore tranché, les pilotes préfèrent rester silencieux ou mesurer leurs mots lorsqu’on les interroge sur l’épineuse question du bienfondé d’un Grand Prix au Bahreïn, alors que la situation intérieure ne semble pas apaisée.

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© Sauber /

Si les pressions pour l’annulation du Grand Prix du Bahreïn se sont faites plus fortes cette semaine, dans le paddock de Shanghai, il convient de dire que les pilotes avancent à pas de velours sur la question. Ainsi, lors de la traditionnelle conférence de presse FIA du jeudi, aucun des six pilotes présents n’a répondu lorsqu’un un journaliste d’ESPN Star Sports leur a demandé si certains d’entre eux n’avaient pas « de réticences morales à aller au Bahreïn la semaine prochaine ».

Mais les autres pilotes ne se sont pas montrés plus bavards dans le paddock, Michael Schumacher se contentant par exemple de répondre par l’affirmative quand on lui a demandé s’il se sentirait à son aise en allant au Bahreïn et par la négative quand on l’a interrogé sur d’éventuels scrupules. Pour sa part, Heïkki Kovalainen affirme qu’il se pliera à la volonté de son équipe : « Je ne veux pas du tout entrer dans ce débat. Peu importe ce que décidera l’équipe, je les suivrai. »

Mark Webber fait quant à lui confiance à la FIA qui assurait cette semaine suivre continuellement la situation. L’Australien estime par ailleurs qu’une discussion entre les pilotes serait « une perte de temps », la décision finale ne dépendant pas d’eux : « C’est une décision difficile parce que nous ne sommes qu’à une semaine du Grand Prix. Désormais ça fait l’actualité, il y a plus de pression sur le prise de décision qui revient à la FIA, comme l’ont indiqué les écuries et Bernie [Ecclestone]. Nous savons tous pourquoi ça traîne un peu. Avec les investissements qui viennent d’Abu Dhabi, du Bahreïn et du Moyen-Orient en général, ils veulent clairement leur donner une seconde chance. »

Comme le souligne l’Australien, la Formule Un se trouve confrontée à une réalité financière, non seulement parce que les écuries et le championnat ont de nombreux partenaires et investisseurs dans la région, mais aussi parce que le coût de l’annulation incombera à celui qui renoncera le premier. Ainsi, Bernie Ecclestone assurait jeudi qu’à moins « qu’elle ne soit annulée par les autorités sportives nationales du pays » la course prévue au Bahreïn resterait au calendrier.

Mais le Formule Un doit aussi faire face à des enjeux politiques et moraux alors que le sport en général se veut apolitique : « Lorsque nous entrons dans un pays, en général, nous ne nous préoccupons pas de religion ou de politique » déclare Bernie Ecclestone. Cependant, la Formule Un se trouve aujourd’hui dans une situation où, peu importe la décision qu’elle prendra, cette dernière aura nécessairement un écho politique puisqu’autorités comme protestataires ont fait de la Formule Un un enjeu politique, les uns soulignant le pouvoir fédérateur du Grand Prix lorsque les autres assurent qu’il légitimera les éventuelles exceptions faites aux Droits de l’Homme.

Alors qu’une frange des manifestants n’hésite plus à menacer de troubler le Grand Prix, Mark Webber reconnaît qu’il peut être difficile de se forger une opinion objective : « J’ai essayé de regarder les nouvelles pour me forger le meilleur point de vue qu’il est possible d’avoir sans être corrompu par d’autres informations. […] Si j’avais le choix, alors je voudrais faire la course. C’est ce que je souhaite. Ceci dit, vous ne pouvez pas ignorer au fond de vous qu’il y a beaucoup de personnes bien intentionnées dans notre sport et que tout le monde veut que les choses se passent sans problèmes. Nous ne voulons pas être impliqués dans cette situation, mais les gens qui soutiennent la course sont partie prenante et c’est pour cela que c’est sensible. »

Mark Webber confie notamment qu’il est davantage inquiet pour la sécurité des autres que pour la sienne : « Des mesures de sécurité ont été prises et elles ont été renforcées. Mais nous convenons aussi que tout le monde n’y a pas accès et ça ne me met pas à l’aise. Espérons que ces mesures seront superflues. »

Toujours est-il que le sort du Grand Prix du Bahreïn 2012 devrait être réglé dans le courant du week-end, à Shanghai.

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