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Bahreïn : le point de vue des pilotes

F1. Composé de lignes droites, de virages lents et techniques et d’enchaînements à grande vitesse, le circuit de Sakhir propose de multiples défis aux pilotes et offre de nombreuses opportunités de dépassements.

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© LAT / Caterham /

Sorti de l’imaginaire du désormais incontournable Hermann Tilke, le circuit de Sakhir, long de 5,411 kilomètres, est « un bon équilibre entre les virages délicats, techniques, à faible vitesse et les changements à haute vitesse - notamment les deux sections derrière les stands, qui sont très satisfaisantes lorsque vous pouvez les prendre correctement » juge Jenson Button, vainqueur à Bahreïn en 2009 pour le compte de Brawn Grand Prix.

Si Kimi Räikkönen estime que c’est « amusant » et « toujours agréable de courir là-bas », Felipe Massa, double vainqueur au Bahreïn, classe le circuit de Sakhir parmi ses préférés. Pour sa part, Nico Hulkenberg apprécie la piste « qui offre un rythme sympa et quelques virages techniques, comme les virages 9 et 10 », l’Allemand estimant par ailleurs que le circuit propose de bonnes opportunités de dépassements, ce que confirme Lewis Hamilton : « Le virage 1 est une possibilité pour freiner tard, et cela vous donne aussi une chance de doubler un pilote en l'obligeant à défendre à l'intérieur ce qui le place mal pour la sortie et ce qui vous offre la possibilité de passer à l'intérieur du virage 2. Il y a aussi le virage 4 au bout de la ligne droite. »

Pour la première fois, les pilotes disposeront d’ailleurs du DRS à Bahreïn, alors que l’épreuve avait été annulée en 2011, année d’introduction du désormais célèbre système de réduction de trainée : « Bahreïn est un circuit qui représente un défi avec plusieurs lignes droites suivies de gros freinages donc l’auto doit être réglée différemment que sur la majorité des autres circuits. Les monoplaces avec un gros effet DRS devraient avoir un avantage donc ce sera intéressant de voir quelle sera la hiérarchie des équipes » estime Bruno Senna.

Jenson Button rappelle d’ailleurs qu’après avoir emprunté la version longue en 2010, les Formule Un retrouveront le tracé originel du circuit : « Je pense qu’il convient mieux à la Formule 1 - c'est très positif que nous y revenions cette année. Cela rend l'approche des virages 5, 6 et 7 - les changements de directions rapides - plus délicate car vous arrivez bien plus vite. »

Pour Nico Hulkenberg, qui a fait ses débuts en F1 sur le circuit bahreïni, « le secret d’un bon tour est de ne pas être trop agressif sur le freinage parce qu’il faut conserver une bonne vitesse en milieu de virage et reprendre rapidement l’accélérateur pour avoir de la vitesse dans les lignes droites » tandis que pour Vitaly Petrov, le circuit de Sakhir est « un de ceux où vous avez besoin d’avoir une voiture vraiment bien équilibrée et de vous assurer de prendre la corde des virages pour faire de bons temps » : « C’est particulièrement vrai dans le dernier secteur : vous pouvez gagner ou perdre beaucoup de temps à cet endroit » ajoute le Russe.

Heïkki Kovalainen juge quant à lui que le circuit ne propose pas « vraiment de virage difficile » : « Vous pouvez attaquer fort pendant la plupart du tour, notamment sur les vibreurs qui sont plutôt doux pour les voitures. »

Malgré cela, Sebastian Vettel indique que « la piste demande beaucoup au pilote, parce que le changement constant des virages signifie que vous n'avez pas le temps de vous poser lors d'un tour. » Le pilote allemand soulève d’ailleurs une des particularités du circuit bahreïni, situé en plein désert et qui oblige par conséquent les pilotes à composer avec le sable : « Il bouge avec le vent, donc il peut soudainement apparaître à de nouveaux endroits à chaque tour - alors vous ne savez jamais vraiment où la piste est glissante.»

Heïkki Kovalainen s’attend d’ailleurs à ce que « le niveau d’adhérence s’améliore de façon spectaculaire » au cours du week-end : « On va voir les temps au tour constamment diminuer et ça signifie qu’il faudra tout le temps être sur la piste en qualifications pour s’assurer d’en tirer le maximum. »

Nico Rosberg, récent vainqueur à Shanghai, et qui avait entamé sa carrière en signant le meilleur tour en course au Bahreïn, souligne quant à lui que « les températures et les conditions de piste à Bahrein seront très différentes de celles de Shanghai. » Pour parfois allègrement dépasser les 35°C, les températures ravissent ainsi Kamui Kobayashi à qui elles rappellent l’été, mais vont surtout imposer un nouveau test aux hommes et aux mécaniques, notamment aux freins et aux pneus déjà fortement sollicités sur ce tracé.

Côté Français, Romain Grosjean est le seul pilote à avoir roulé avec les pneus Pirelli sur le circuit Bahreïni et s’il estime que Sakhir « est un bon circuit », il reconnaît que cela dépend surtout de la voiture : « Avec une bonne monoplace vous appréciez le circuit, avec une mauvaise, non ! [A Sakhir], il y a de gros freinages, ce que j'apprécie, quelques changements de directions intéressants comme le double gauche au milieu du tour... Je pense que la E20 sera agréable à piloter. » Pour sa part, Charles Pic se réjouit de rouler pour la première fois sur un circuit qu’il maîtrise pour y avoir couru en GP2 par le passé : « Je sais que la piste est très difficile pour les freins, compte tenu du tracé avec de longues lignes droites et une faible vitesse en virage. L'usure des pneumatiques peut être élevée également à cause de cela et étant donné que la piste est très abrasive. »

Mais naturellement, cette huitième levée du Grand Prix de Bahreïn se déroule dans des conditions inédites, alors que le pays a été l’un des théâtres du ‘’Printemps Arabe’’, en 2011 : « Par-dessus tout, je dois dire que j’ai toujours apprécié de venir ici, même les jours où nous faisions de longues séances d’essais privés. Les gens ont toujours été très accueillants, cordiaux et j’espère que le Grand Prix sera facteur d’unité » souhaite Felipe Massa.


Quelques repères chronologiques :

2004 : Pour l’épreuve inaugurale, Michael Schumacher (Ferrari) décroche la pole position et la victoire, s’emparant pour l’occasion du record du tour du circuit qui tient toujours de nos jours.

2005 : Fernando Alonso offre sa 20ème victoire en tant que constructeur à Renault et la 100ème en tant que motoriste, alors que Pedro de la Rosa (McLaren) signe ce qui reste à ce jour comme son seul et unique meilleur tour en course.

2006 : Le Grand Prix inaugure le championnat du monde et enregistre donc les débuts en Formule Un de Toro Rosso mais aussi de Nico Rosberg (Williams) qui s’octroie d’entrée le meilleur tour en course, à tout juste 20 ans, 8 mois et 13 jours, signant ainsi un record de précocité toujours en vigueur. Pour sa part, Michael Schumacher égale le record de 65 pole positions d’Ayrton Senna, qu’il va par la suite porter à 68 unités.

2007 : Alors que Felipe Massa (Ferrari) empoche sa troisième victoire en carrière et réalise son premier coup du chapeau, Lewis Hamilton (McLaren) devient le premier pilote de l’Histoire à monter sur le podium lors de ses trois premières courses en carrière.

2008 : Robert Kubica signe sa toute première pole position, la première également pour l’écurie BMW-Sauber. En course, Felipe Massa s’imposera pour la 6ème fois de sa carrière, la première en ne partant pas de la pole.

2009 : Avant que Jenson Button (Brawn GP) ne signe sa quatrième victoire en Formule Un, l’écurie Toyota monopolise pour la première fois de son histoire la première ligne d’un Grand Prix avant qu’à bord de la TF109, Jarno Trulli ne signe pour la première fois de sa carrière le meilleur tour en course.

2010 : Une nouvelle fois le Grand Prix du Bahreïn inaugure le championnat du monde et voit l’arrivée de Lotus Racing, HRT et Virgin Racing. Alors que Bruno Senna (HRT), Vitaly Petrov (Renault) et Nico Hulkenberg (Williams) font leurs débuts à cette occasion, Fernando Alonso remporte sa première victoire dès sa première course avec Ferrari, comme l’avait fait Kimi Räikkönen deux ans plus tôt. Il s’agit également du 250ème Grand Prix, et premier départ depuis sa retraite en 2006, de Michael Schumacher (Mercedes).

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