Lotus refuse que Räikkönen participe au Rallye de Finlande

S’il est revenu à ses premières amours, celles de la Formule Un, Kimi Räikkönen ne semble pas pour autant en avoir tiré un trait sur son intérêt pour le rallye auquel il s’était adonné ces deux dernières saisons. Ainsi n’est-il pas surprenant de lire, dans les colonnes d’< i>Autosport</i>, que le Finlandais souhaiterait participer au célèbre Rallye des Milles Lacs, en Finlande, au début du mois d’août, au moment même où la Formule Un traversera sa désormais traditionnelle ‘’hibernation estivale’’ : « J’aimerais participer au Rallye de Finlande cette saison alors que ça s’accorde avec le calendrier, mais il faut demander à l’équipe si ça concorde avec mon contrat » confiait Iceman.

Cependant, chien échaudé craignant l’eau chaude, chacun se souvient qu’en 2011 l’écurie Lotus avait perdu son leader, Robert Kubica, suite à un accident lors du Rallye Ronde di Andora où le Polonais avait frôlé l’amputation. Par conséquent, alors que <a href="/f1/actualite/13204-kubica-un-retour-en-f1-presque-impossible.html"target="_blank"title="Un retour de Kubica en F1 jugé improbable">le retour du natif de Cracovie dans la discipline reine reste plus qu’incertain</a>, il semblait peu envisageable que les hommes d’Enstone prennent à nouveau le risque avec Kimi Räikkönen. Eric Boullier, directeur de l’écurie britannique, n’a d’ailleurs pas tardé à anéantir tout doute éventuel : « Contractuellement, il ne peut pas le faire. Fin de l’histoire » a-t-il déclaré à l’agence < i>Reuters</i>. « Bien sûr, nous sommes traumatisés après 2011, mais nous ne pouvons pas autoriser d’autres contrats avec les pilotes… Il est censé y avoir une clause où ils ne peuvent pas prendre le moindre risque parce qu’ils sont précieux pour l’équipe. Le rallye, le ski, le parachute ne sont pas autorisés. »

Le Champion du Monde 2007 avait déjà défrayé la chronique, en décembre dernier, après une chute lors d’une course de motoneige disputée en Autriche. A l’occasion de son passage dans la célèbre émission < i>Top Gear</i>, le natif d’Espoo avait confié, à demi-mots, qu’il s’était bel et bien cassé le poignet lors de cette chute, après avoir pourtant minimisé la portée de l’incident. L’écurie Lotus F1 ne s’était cependant pas opposée à cette course de motoneige, tout simplement parce qu’elle ne le pouvait pas, comme l’explique Eric Boullier : « Il a commencé à courir pour nous en 2012, pas en 2011, donc il était sous contrat avec une autre marque. »