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F1. Canada : des menaces sur le Grand Prix ?

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Canada : des menaces sur le Grand Prix ?

F1. Vivier important de la contestation étudiante, la ville de Montréal accueillera les 8, 9 et 10 juin prochains le Grand Prix du Canada de Formule 1 dans un contexte social tendu. L'occasion de revenir sur la situation et les risques qui planent au dessus de l'épreuve.

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Plus de cent jours après le début de la contestation étudiante, autour de la question du montant des droits de scolarité puis de celle de la répression des manifestations, la pression autour des grandes villes québécoises est accrue, alors que le journal Le Monde nous apprend que les négociations pourraient reprendre avec, potentiellement, en ligne de mire, la fin de ce conflit social.

Loin de ces préoccupations, le monde de la Formule 1, qui a déjà fait preuve de sa perméabilité face à des situations qui émouvaient l’opinion internationale, à Bahreïn notamment, s’apprête à se rendre sur le continent américain pour y courir la septième épreuve de la saison, sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

La situation tendue dans les rues de la ville aux cents clochers n’est évidemment pas passée inaperçue auprès des instances sportives, comme l'a confié François Dumontier, le promoteur du Grand Prix, à nos confrères canadiens de La Presse le 22 mai dernier : « Je ne nie pas qu'on suit ça du coin de l'oeil et qu'on va suivre l'évolution du conflit dans les prochains jours. » Des propos qui font suite à plusieurs évènements : le 9 mai dernier, les étudiants de la Faculté des arts de l'Université du Québec à Montréal ont adopté une résolution appelant la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) à « organiser une fin de semaine de perturbations en vue de l'annulation du Grand Prix de Formule 1 et ses événements jet-set qui représentent des valeurs sexistes, non environnementales, élitistes et économiques à abolir ». De même, le slogan « Charest, tu ris, mais check ben ton Grand Prix » a été repris dans de nombreuses manifestations, Jean Charest étant le Premier ministre québécois.

Même en l’absence de menace clairement définie, François Dumontier préfère rester sur ses gardes : « Il n'est pas clair que nous serons ciblés. Mais manifestations étudiantes ou pas, on est un événement international et on a déjà un plan de sécurité qui va du simple méfait jusqu'à des perturbations plus importantes. Donc, une manifestation étudiante, c'est une action de plus qu'on surveille. » Un évènement qui a, par le passé, déjà fait l’objet de risques de troubles : « Le Grand Prix est souvent ciblé parce que nous sommes un événement de grande envergure. On a vécu des situations similaires dans le passé - dans le cas de syndicats en grève, par exemple - même si aucune n'avait cette ampleur. »

Pris dans la tourmente des revendications et de la contestation étudiante, l’homme d’affaire trouve les accusations injustes : « Certains visent le Grand Prix et disent que c'est capitaliste et qu'il y a plein d'argent là. Mais il ne faut pas oublier que ça amène beaucoup d'argent neuf à Montréal. Ça permet aussi d'offrir un job à plusieurs étudiants, que ce soit dans les concessions, dans notre organisation ou dans les boutiques et restaurants.»

Si la situation est clairement amenée à évoluer dans les prochaines heures, du fait de la rencontre entre le gouvernement et les étudiants, tout ne pourrait pas être réglé aussi simplement. Ainsi, Marine Desjardins, représentante étudiante issue de la Fédération universitaire, a indiqué qu’il ne pourrait pas y avoir de « sortie de crise » sans un retrait de la loi spéciale 78, un texte controversé adopté le 18 mai dernier dans le but de limiter la liberté de manifester. Le journal Le Monde juge toutefois cette hypothèse peu probable, le Premier ministre Jean Charest ne prenant pas le risque d’un « recul humiliant » dans un bras de fer déjà bien avancé.

Jacques Hamel, sociologue à l’Université de Montréal, se déclare pour sa part « pessimiste » face à des négociations qui reprennent selon lui « sous la pression de l’industrie touristique », alors que débutent le Festival de jazz et les Francofolies de Montréal et que le Grand Prix se tiendra le 10 juin prochain.

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