F1. Depuis début 2012, le grand Mark n'y était pas. Laminé par Sebastian Vettel, il devenait un anonyme parmi les grands du peloton. A Monaco, il a dépoussiéré son nom. Oui, on reverra les initiales M.W. en haut de l'affiche d'ici la fin de la saison!
Mark,
Un grand gaillard comme toi, ça ne pleure pas. La joie devait pourtant être immense lorsque le prince Albert t'a remis le trophée à Monaco. Ton sourire carnassier en disait long. Gagner une fois à Monaco est le rêve de tout pilote. Alors le doublé ! On n'ose imaginer. Ta victoire, ajoutée à celle de 2010, t'offre le plus beau palmarès en principauté des pilotes en activité. Seul Schumacher a fait mieux, avec cinq victoires. Mais bon, c'était à une autre époque. Là, tu as surtout fait taire tes détracteurs qui t'envoyaient déjà à la retraite fin 2012.
Mark, on est content de te retrouver. On se demandait où tu étais passé depuis le début de la saison. On avait bien vu la RB8 pointer le bout de son museau aux mains de Vettel à Bahreïn. A Monaco, tu as donné une sacrée leçon à ton fiston de coéquipier. Pole et victoire, le jeunot ne pouvait que s'incliner. Bon, c'est vrai, Papy Schumi était le plus rapide en qualifications. Mais le "vieux" a tendance à commettre trop d'erreurs de jeunesse - ou doit-on dire de vieillesse ? - depuis son retour en 2010. Bruno peut en témoigner. Toi, tu as eu la sagesse de ne pas te faire remarquer et d'attendre patiemment ton heure.