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Le Canada, terre de défis pour Caterham

F1. Après la 13ème place d'Heikki Kovalainen à Monaco, l'écurie Caterham aborde le Grand Prix du Canada avec optimisme et confiance. Toutefois, le pilote finlandais, son coéquipier Vitaly Petrov et Mark Smith, le directeur technique de l'équipe, savent que le circuit Gilles Villeneuve est un tracé compliqué qui recèle de nombreux défis : l'usure des pneumatiques, l'usure des freins, les vibreurs et une possible incertitude météorologique.

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© LAT / Caterham /

Heikki Kovalainen est ravi d'être à Montréal ce week-end pour le Grand Prix du Canada car le pilote finlandais estime que l'ambiance du Grand Prix et de la ville canadienne au sens large est toujours agréable : « Mis à part être une belle course, Montréal est également une belle ville. Toutes les équipes aiment se rendre ici car les fans sont vraiment passionnés, les tribunes sont toujours pleines et la ville elle-même devient une vraie fête lorsque nous sommes ici. »

Vitaly Petrov est également content de retrouver Montréal, car il a signé un bon résultat l'année dernière et parce qu'il aime lui-aussi la ville située sur le Saint-Laurent : « J'ai de bons souvenirs du Canada après avoir terminé 5ème ici l'année dernière et j'attends avec impatience d'y revenir. Tout le monde aime courir ici - c'est une belle ville avec de vrais bons restaurants, et suffisamment de bars pour garder , tous ceux qui ne pilotent pas, heureux. »

Kovalainen apprécie le circuit Gilles-Villeneuve car il offre des défis intéressants au volant d'une monoplace de F1 et il a hâte de les relever dans sa Caterham CT01 : « Montréal est un tracé vraiment agréable. C'est un circuit en ville temporaire avec quelques lignes droites et des réglages avec peu d'appuis et cela rend les monoplaces délicates (à piloter) dans les virages rapides et dans les zones de freinage, mais c'est un beau tracé sur lequel courir. »

Le pilote finlandais estime que l'équilibre sera un point important, tout comme la vitesse de pointe car le tracé canadien possède plusieurs lignes droites, où le KERS et le DRS seront souvent utilisés en essais : « Comme partout où nous courrons, il faut trouver un bon équilibre pour signer le meilleur temps possible, mais vous avez besoin de réglages qui vous permettent d'attaquer vraiment sur les vibreurs, notamment dans le dernier virage car cela conditionne la ligne droite des stands. Vous avez également besoin d'être certain d'avoir une vitesse de pointe élevée pour l'autre ligne droite, donc il faut regarder avec attention les ratios de la boîte de vitesses et équilibrer la 7ème pour faire face aux vitesses que nous pourrons atteindre avec le DRS et le KERS, tous les deux enclenchés. »

Vitaly Petrov, de son côté, estime que les pneumatiques et les freins seront les deux éléments clés de ce week-end canadien : « Le circuit lui-même est un vrai défi vu du cockpit. C'est très glissant le vendredi matin et alors que l'adhérence s'améliore tout au long du week-end, il est important de garder les pneumatiques arrière en bonne condition. Il y a quelques points à bien régler pour être rapide sur un tour - vous devez gérer l'usure des freins et les refroidir suffisamment pour être en mesure de freiner fort à chaque fois qu'il le faut, vous devez avoir une bonne motricité dans les virages lents et vous avez besoin d'attaquer fort sur les vibreurs pour gagner quelques dixièmes afin de signer un bon temps. »

Mark Smith, le directeur technique de l'écurie Caterham, rejoint le pilote russe. D'un point de vue des pneumatiques, l'asphalte du circuit Gilles-Villeneuve dégrade beaucoup les pneumatiques et cela devrait obliger les stratèges à se creuser la tête afin de trouver la stratégie optimale pour les qualifications et la course : « Le circuit de Montréal est un nouveau défi fascinant d'un point de vue technique. Comme c'est un circuit en ville temporaire, c'est toujours très glissant lorsque nous commençons le vendredi mais le niveau d'amélioration n'est pas aussi élevé qu'à Monaco. L'asphalte du circuit est très doux et il y a peu d'adhérence donc le taux de dégradation est très élevé tout au long du week-end. Comme nous l'avons déjà vu cette année, gérer l'usure des pneumatiques sera la clé pour les qualifications et la course, donc la stratégie pneumatique jouera un rôle encore plus crucial à Montréal que depuis le début de la saison. »

Mark Smith estime également que les freins seront un point important à surveiller à Montréal, car avec les grosses zones de freinage, ces derniers sont soumis à rude épreuve et un bon refroidissement est capital : « L'autre facteur majeur au Canada concerne les freins. La piste a plusieurs longues lignes droites avec de gros freinages qui mènent sur des virages serrés donc c'est très dur en ce qui concerne l'usure des freins. Nous devons nous assurer d'optimiser à chaque tour le refroidissement des freins et alors que nous n'avons pas de système de refroidissement de freins spécifique pour le Canada, nous utiliserons le plus large de notre gamme afin de nous donner toutes les chances de bien gérer le refroidissement des freins. »

Le week-end du Grand Prix du Canada ne manque pas de défis mais ils ne sont pas tous techniques, en effet, la météo peut jouer un rôle important également, comme cela a été le cas en 2011, et comme l'explique Vitaly Petrov qui se sent prêt quelles que soient les conditions : « L'autre point clé est la météo. L'année dernière, cela a tellement empiré que nous avons dû arrêter la course et alors que ce n'était pas idéal pour les fans, c'était le plus sûr pour les pilotes. Espérons que nous n'aurons pas autant de pluie cette année, mais si c'est le cas, nous devrons faire avec. J'aime courir sous la pluie, cela nous donne plus de chances pour nous battre avec les monoplaces devant et c'est un sentiment encore meilleur que de sentir que l'on dispose d'une bonne monoplace sous la pluie. Quoi qu'il arrive, c'est toujours un plaisir de revenir à Montréal. »

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