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Ferrari souhaite une réduction drastique des coûts en F1

F1. Dans un contexte économique tendu, Luca di Montezemolo en appelle à une réflexion globale et urgente sur la réduction des coûts en Formule, au moment où les désaccords sur le RRA et l'instauration du moteur V6 en 2014 grèvent les espoirs d'un règlement rapide de la question.

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© Ferrari /

Depuis près de cinq années, la crise économique et financière dans laquelle sont plongées la plupart des grandes puissances du monde n’a évidemment pas épargné le grand cirque de la F1. Si les conséquences à court terme ont été (pré)visibles, avec les défections de Honda, BMW ou encore Toyota, des réflexions, plutôt succinctes, avaient été menées autour d’un plafonnement du budget des équipes, d’abord autour de 50 millions d’euros avant que ce montant ne soit nettement revu à la hausse. Un gentlemen agreement qui avait été à l’origine de la venue dans la discipline reine, en 2010, de Manor (future Virgin et Marussia), Campos (future HRT) et Lotus F1 (future Team Lotus et Caterham), bien marries quand il s’est agi de constater que les promesses ne seraient pas tenues.

Depuis, la crise en F1 fait de timides apparitions, malgré son inexorable présence et son inéluctable pesanteur. A mesure que le temps passe, difficile cependant de l’ignorer, à tel point qu'aujourd'hui, les sorties médiatiques se radicalisent, à l’image de Luca di Montezemolo, sur le site Internet de la Scuderia Ferrari, qui n’y va pas par quatre chemins pour mettre la pression sur l’ensemble des acteurs de la discipline : « La situation économique mondiale, en Europe en particulier, est très sérieuse et le monde de la Formule 1 ne peut ignorer cela. Nous ne pouvons pas perdre plus de temps : nous devons prendre rapidement et avec détermination le problème à bras-le-corps sur la question des coûts. »

Le temps perdu dont parle le président de la firme italienne est peut-être celui autour du RRA, l’Accord de restriction des coûts, qui tarde à se mettre en place, après le désaccord affiché nettement par l'entreprise Red Bull, propriétaire de l'équipe éponyme et de Toro Rosso. M. Di Montezemolo souhaite dorénavant une réflexion globale et non-partisane, jugeant la situation trop préoccupante pour laisser place à des guerres intestines, qu'elles se tiennent autour du RRA ou sur d'autres dossiers, tout aussi brûlants : « Ferrari est en accord avec la position de la FIA sur le fait qu’une intervention drastique est requise. Nous sommes absolument convaincus que, comme je l’ai déjà dit, les équipes et les détenteurs des droits commerciaux doivent travailler ensemble avec la Fédération sur ce dossier. Ce n’est plus le moment de s’embourber dans des discussions stériles ou les méandres des ingénieurs, qui sont habituellement concernés seulement quand il faut défendre les intérêts de l’un ou l’autre : la question doit être abordée au plus haut niveau, sans plus tarder. »

L’avenir de la Formule 1 est chargé : les saisons 2013 et 2014 verront de nombreux changements règlementaires intervenir, modifiant de manière importante le visage de la discipline. La saison 2014, particulièrement, devrait correspondre à la mise en œuvre du moteur V6, plus économique et plus écologique que l'actuel V8. Déjà repoussée d’un an cette solution pourrait être une nouvelle fois sacrifiée – provisoirement ? – sur l’autel des coûts plus importants que prévus pour les écuries clientes, alors que les motoristes – Renault, Mercedes, Ferrari et PURE, le projet de Craig Pollock – ont déjà largement commencé le travail de développement et même perdu une partie de l’investissement après ce premier report.

Les déclarations de Luca di Montezemolo laissent à penser que la réunion durant laquelle devaient être abordées toutes ces questions, qui s’était tenue le lundi 28 mai 2012 à Monaco, n’a pas abouti sur de véritables points d’accords entre les différentes forces en présence, laissant présager d’un avenir incertain autour d'une question qui pourrait s'avérer cruciale dans les semaines et les mois à venir.

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