Papy Schumacher fait de la résistance
F1. Le bilan du retour de Michael Schumacher chez Mercedes GP fait grise mine. Deux ans et demi après le début de sa seconde carrière, il n'a plus d'excuses. L'Allemand semble pourtant prêt à resigner, fortement encouragé par Ross Brawn. Baron rouge des années 2000, il n'est plus une foudre de guerre aujourd'hui. Il a plus le profil d'un résistant qui essaye de se faire remarquer par quelques attentats.
Cher Michael,
Tu reviens sur tes terres ce week-end. Ton peuple attend toujours beaucoup de toi. Tous les Allemands se rappellent du Baron Rouge, qui alignait les bâtons sur la carlingue de son flamboyant triplan rouge estampillé Ferrari. Herr General Schumacher, vainqueur de sept guerres mondiales. Du jamais vu dans l'Histoire. Les choses ont bien changé. Tu as été dégradé, Michael. De véritable héros de guerre, tu as aujourd'hui plus le profil d'un résistant, qui essaye tant bien que mal de faire dérailler le train des jeunots bien parti pour le renvoyer aux livres d'histoire.
On se demande encore pourquoi tu es revenu dans la bataille. De l'orgueil mal placé ? Tu étais sûr que personne ne t'arrive à la cheville avant une paire d'années. Un as des as tel que toi, ça ne se remplace pas en deux, trois loopings. C'est sûr, tu as troqué ton superbe avion rouge contre un coucou gris estampillé Mercedes AMG qui a plus la vélocité de l'oiseau du même nom que d'un avion de chasse. Mais, à armes égales, même le jeune Leutnant Rosberg, vainqueur de la bataille de Chine, t'en met plein la vue depuis ton retour sur le champ de bataille.
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