F1. Fernando Alonso version 2012 est un phénomène. Irréprochable en piste, il prend de l'envergure en dehors de la voiture. Son patriotisme confirmé au grand jour lors du Grand Prix d'Europe à Valence fait de lui une icône nationale en Espagne. Son caractère sur les circuits fait de lui une star de la Formule 1. Alonso n'est pas loin d'être le leader incontesté de la meute des "jeunes loups", dont les dents rayent le parquet historique.
Cher Fernando,Tu t'es lâché dimanche. D'abord, tu domines le Grand Prix d'Allemagne. Puis tu célèbres ça à ta façon, en mimant les castagnettes avec tes mains dans ton tour de décélération. Rien d'anormal jusque-là, on a l'habitude. Et puis bam ! En conférence de presse, une phrase tombe: « Je ne suis pas un spécialiste de la politique, la situation n’est pas bonne en Espagne, mais ça fait plaisir de gagner ici avec une voiture italienne dessinée par un Grec. » L'image est belle. Le symbole est fort. Angela Merkel, arbitre de la situation économique européenne, pourrait presque en ravaler son sifflet. La Formule 1 se cherchait un patron depuis le départ en retraite de Michael Schumacher. Grâce à un charisme de plus en plus grandissant, tu pourrais bien être celui-là, Fernando. Le chef de la bande. Le leader naturel de la meute des "jeunes loups" en train d'écrire l'une ...
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