Une médaille olympique pour Damon Hill à Londres
F1. Un cheval portant le nom du champion du monde 1996 a remporté la médaille d'argent lors du concours de dressage équestre par équipe aux Jeux Olympiques de Londres. L'occasion de revenir sur ces pilotes qui, eux, ont véritablement participé aux Jeux Olympiques.
Non content d’avoir son nom au palmarès de la Formule Un, où il compte un titre de champion du monde, 22 victoires pour 20 pole positions et 42 podiums, Damon Hill aura désormais son nom au palmarès des Jeux Olympiques de Londres 2012.
L’ancien pilote Williams, aujourd’hui quinquagénaire, y figure cependant à son insu puisque Damon Hill n’est autre que le nom du cheval d’Helen Langehanenberg, représentante allemande au concours de dressage équestre. Quatrièmes de l’épreuve libre, la cavalière et sa monture ont récolté la médaille d’argent lors de l’épreuve par équipe où la Grande-Bretagne s’est imposée : « Je ne sais pas pourquoi il a ce nom, » confie Helen Langehanenberg au Daily Express. « Mais les propriétaires doivent adorer les sportifs britanniques puisque lorsqu’il a eu un petit, ils l’ont appelé Daley Thompson [champion olympique du décathlon en 1980 et 1984, ndlr]. »
D’autres pilotes de Formule Un ont cependant réellement accroché un jour leur nom au palmarès olympique. Ainsi, l’Espagnol Alfonso de Portago, ancien pilote Ferrari pour qui il était monté sur la deuxième marche du podium du Grand Prix de Grande-Bretagne 1956, avait échoué au pied du podium olympique lors de l’épreuve de bobsleigh à deux durant les Jeux hivernaux de Cortina d’Ampezzo 1956.
Quelques années plus tard, Davina Galica allait connaître ses premiers Jeux Olympiques d’Hiver, en 1964, à Innsbruck, où elle participa à la descente et au slalom alpin. Quatre ans plus tard, à Grenoble, puis à Sapporo en 1972, la Britannique fut capitaine de l’équipe nationale olympique féminine de ski, avant de tenter sa chance en Formule Un, en vain. En 1992, elle allait faire son retour à l’âge de 48 ans, lors des Jeux Olympiques d’Albertville, à l’occasion d’une démonstration de ski de vitesse, une épreuve restée sans lendemain, ayant été endeuillée par la mort du suisse Nicolas Bochatay.
En 1960, Jackie Stewart aurait pu lui aussi participer aux Jeux Olympiques dans l’épreuve du tir au pigeon. L’Ecossais échoua cependant, de peu, à se qualifier, ce qu’il estimait récemment être « la plus grande déception de [sa] carrière sportive ».