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F1. Bianchi : « C'est toujours chouette de piloter une F1, surtout une Ferrari »

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Bianchi : « C'est toujours chouette de piloter une F1, surtout une Ferrari »

F1. S’il savoure le fait de piloter une Ferrari, en France, Jules Bianchi garde cependant la tête sur les épaules et affirme vouloir se concentrer sur son travail, à la fois lors des Essais Jeunes et en World Series by Renault, afin de trouver un baquet pour 2013. Le Français en profite également pour revenir sur sa journée en rouge.

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Jules Bianchi en 2011
© Force India / Jules Bianchi en 2011

Ce mardi, à Magny-Cours, Jules Bianchi a pour la première fois de la saison pris le volant de la F2012 que pilotent traditionnellement Fernando Alonso et Felipe Massa. Le Français a terminé en tête de la feuille des temps, sans véritablement être inquiété, si ce n’est par un problème qui a immobilisé sa monture sur le circuit : « On a eu un souci électrique, je ne sais pas trop, un problème électronique, ils sont en train de regarder ce que c’est mais rien d’inquiétant. »

Lors de cette première journée d’essais pour la Scuderia, qui sera suivie par une deuxième journée, jeudi, le Français avait surtout pour mission de s’adapter à une monoplace qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam : « Aujourd’hui, on a testé des solutions aérodynamiques un peu différentes qu’on a apporté ici, pas de grosses évolutions sur la voiture mais des choses qui ont déjà été testées le vendredi, mais dont il faut confirmer les données. Et ensuite c’était beaucoup d’adaptation pour moi, avec la voiture, parce qu’en fait, je n’avais encore jamais roulé avec cette voiture, cette année. On a modifié un petit peu les réglages pour me faire me sentir un petit peu plus à l’aise et juste accroître un peu mon expérience, ce qui était important. »

Lorsqu’on lui demande justement s’il a mis du temps à s’adapter à la voiture, le Français s’avoue lui-même surpris : « Bizarrement, pas vraiment parce que je me suis senti à l’aise dès les premiers tours. Si on regarde les chronos, j’ai été dans le rythme direct. C’est vrai que c’est dur à dire parce qu’il n’y a pas beaucoup de monde qui roule, en tout cas je me suis bien senti à l’aise, on a réglé la voiture un petit peu au fur et à mesure de la journée et ensuite, en fin de journée, on avait mis des pneus neufs pour essayer de voir un petit peu plus le chrono, et c’est là que j’ai eu mon soucis électronique donc je n’ai pas pu voir la perfo, mais je me suis senti à l’aise avec la voiture toute la journée donc c’était plutôt positif. »

Concernant le circuit, Jules Bianchi rappelle qu’il le connaît pour y avoir roulé en Formule Renault et Formule 3 : « Evidemment, je l’apprécie vraiment. Il y a différents types de virages, des rapides, des chicanes, des virages lents et bien sûr l’épingle. Il y a simplement de tout. J’aime ce circuit et je pense que nous devrions avoir une course ici. » Le Français pense aussi que le tracé nivernais est un choix intéressant pour des essais : « Vous avez trois virages qui sont importants pour l’aérodynamique, ensuite vous avez aussi l’épingle pour la traction. »

Quant au fait de rouler en France, sur ses terres, le Français ne cache pas que « c’est quelque chose de forcément un petit peu émouvant » et ajoute même que « ça fait plaisir » : « Après, on est là pour travailler, il fallait que je donne le meilleur de moi-même. Même si ce n’était pas la performance que l’on cherchait, il fallait juste être consistant et que j’arrive à être régulier sur tous les tours. Après, c’est sûr que de rouler, en France, dans une Ferrari, c’est super. Maintenant, l’objectif c’est de courir, donc c’est pour ça que je travaille fort. »

Mais Jules Bianchi a également bénéficié d’un privilège qui n’est pas donné à tout le monde, celui de piloter une Ferrari de Formule Un : « Bien sûr, c’est toujours une émotion de piloter une Ferrari. J’ai toujours apprécié ça, même si je ne l’avais plus piloté depuis longtemps. C’est toujours chouette de piloter une Formule Un, spécialement une Ferrari. »

Le Français assure cependant que même s’il a été sélectionné par Ferrari - et Force India -, il ne faut pas y voir de signe : « A la base, j’ai un contrat avec Ferrari et avec Force India, donc je fais les essais pour eux et c’est pour ça que je suis ici. Je le savais depuis longtemps que j’allais venir aux Essais Jeunes, donc ce n’est pas vraiment une surprise pour moi. »

Quant à savoir s’il courra pour Ferrari à l’avenir, le Niçois garde les pieds sur terre et rappelle ses priorités : « Que ce soit avec Ferrari ou quelqu’un d’autre, il faut que je trouve une place de titulaire l’année prochaine, donc c’est pour ça que j’essaye de faire du mieux possible et puis on verra. [Pour 2013,] on est forcément un petit peu en pourparlers mais bon, ce n’est pas facile. Tant que beaucoup de pilotes n’ont pas re-signé, on ne sait pas trop où on va. De toute façon, mon objectif c’est de bien faire tout ce que j’entreprends, ça veut dire les Essais Jeunes Pilotes et aussi la World Series à côté. »

En attendant, demain, le Français prendra le volant de la Force India, une voiture qu’il connaît mieux que la F2012 puisqu’il en est le troisième pilote : « Ca va être nouveau, je n’ai jamais fait ça avant, alors c’est une chouette expérience pour moi. J’apprécie simplement d’essayer deux voitures en deux jours, je ne pense pas que beaucoup de pilotes aient fait ça par le passé. Il faut juste être concentré et penser à tout ce qui peut-être différent, parce que c’est certes une Formule Un, mais tout est différent, le volant par exemple, alors je vais devoir rester concentré. »

Le pilote de la Ferrari Driver Academy ne s’arrêtera d’ailleurs pas en si bon chemin puisqu’après ses trois journées d’essais, vendredi, il participera au meeting de World Series by Renault où il peut encore prétendre au titre : « C’est vrai que j’ai beaucoup roulé cette semaine, il va falloir que je sois bien concentré pour à chaque fois m’adapter à la voiture. » Et après, lundi ? « Lundi ? Ca sera ma voiture, pour rentrer chez moi. »

De notre correspondant à Magny-Cours.

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