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Davide Rigon sait maintenant comment la Ferrari se comporte en vrai

F1. Fidèle occupant du simulateur de la Scuderia Ferrari, Davide Rigon a participé, mercredi, aux Essais Jeunes Pilotes de Magny-Cours pour le compte de l’écurie italienne. L’occasion pour le pilote transalpin de découvrir la F2012 en chair et en os, sur un circuit qu’il apprécie et connait assez bien.

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Davide Rigon à Magny-Cours
© Fan-F1.com / Davide Rigon à Magny-Cours

Pilote Ferrari, Davide Rigon a enfin pu sortir du simulateur de Maranello pour aller tâter du bitume à bord de la Ferrari F2012, traditionnellement dévolue à Fernando Alonso et Felipe Massa. L’Italien, qui a réalisé le troisième temps du deuxième jour des Essais Jeunes Pilotes de Magny-Cours, estime que les 165 tours qu’il a bouclé aujourd’hui lui seront profitables, à lui ainsi qu’à Ferrari : « C’était une bonne journée avec beaucoup de tours pour moi. C’est ma première fois dans cette voiture fantastique. Mon travail consistait à comparer le travail que je fais dans le simulateur et de comprendre les différences une fois au volant. » Pour cela, l’Italien confie qu’il a d’abord "découvert" le circuit dans le simulateur afin que la comparaison soit possible : « Aujourd’hui, avec tous les tours que j’ai bouclé, j’ai désormais l’opportunité d’améliorer, ne serait-ce qu’un peu le simulateur et aussi mes sensations pour essayer de donner autant d’informations que possible. Maintenant, je sais comment se comporte la voiture en vrai ! »

Mais en venant à Magny-Cours, le natif de Thiene, qui n’avait encore jamais pris le volant lors d’une séance d’essais sur circuit, n’arrivait pas totalement dans l’inconnu, lui qui a remporté à deux reprises le championnat de la SuperLeague Formula, qui faisait notamment escale dans la Nièvre : « Je suis venu à Magny-Cours à deux reprises et j’apprécie vraiment le circuit. J’y suis allé pour d’autres catégories, mais en Formule Un, franchement, c’était vraiment incroyable ! Je riais pendant mon premier tour mais après je me suis concentré sur mon travail. Mais c’est vraiment un chouette circuit, avec des virages rapides, des chicanes, des virages lents : c’est un circuit assez complet. »

Toujours est-il qu’au soir d’une journée chargée, l’Italien a fait bonne impression en volant de la F2012, faisant preuve d’une assez bonne pointe de vitesse et d’une certaine constance dans ses relais : « Le matin, les premiers tours, il s’agissait de faire des mesures aérodynamiques et de me laisser le temps "d’apprendre" le circuit. Nous avons beaucoup travaillé le matin, surtout sur l’aérodynamique. L’après-midi, nous nous sommes concentrés sur l’ajustement des réglages sur d’assez longs relais. Nous avons changé beaucoup de choses sur la voiture, rien de spécial, mais nous avons essayé de voir exactement ce que la voiture peut faire à l’avenir. Nous avons eu de bons retours parce que les conditions de piste étaient très "stables", donc nous avons maintenant de bonnes informations. »

Cependant, alors qu’aucun Italien n’était au départ du dernier Grand Prix d’Italie, une première depuis plus de 40 ans, difficile de dire si Davide Rigon sera ou aurait pu être le successeur de Jarno Trulli et Vitantonio Liuzzi. En effet, en 2011, l’Italien a été victime d’un accident lors de la manche inaugurale du championnat GP2 Series, en Turquie, au cours duquel il a subi de multiples fractures : « Evidemment, je dois vraiment remercier Ferrari parce que, bien sûr après l’accident mais aussi avant ça, ils m’ont beaucoup aidé, ils ont travaillé avec moi et cru en moi. Du fait de mon travail dans le simulateur, ils voulaient me donner cette opportunité de conduire et je dois vraiment les en remercier. »

Lorsqu’on lui demande quelles sont les raisons qui expliquent selon lui l’absence de pilotes italiens en Formule Un, Davide Rigon confie simplement qu’il pense « que c’est avant tout un problème de sponsors parce qu’il y a évidemment de bons pilotes en Italie. » Reste à savoir s’il se voit un avenir en Formule Un : « Tous les pilotes rêvent de faire de la Formule Un, mais nous verrons pour l’avenir. Je suis évidemment heureux du travail que je fais pour Ferrari, je veux continuer comme ça mais aussi continuer de pousser. On verra bien. »

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