F1. McLaren a créé la surprise la semaine dernière en annonçant la titularisation de Sergio Pérez que de nombreux observateurs voyaient déjà chez Ferrari. La Chronique Pitstop se penche sur ce transfert et explique pourquoi Pérez fait une bonne opération en rejoignant l'écurie de Woking.
Vendredi dernier, le marché des transferts s’est quelque peu emballé avec <a href="/f1/actualite/14195-officiel-hamilton-remplace-schumacher-chez-mercedes.html"target="_blank"title="Hamilton remplace Schumacher chez Mercedes">l’annonce du passage d’Hamilton chez Mercedes</a>à la place de Michael Schumacher. Ce changement d’air du Champion du monde 2008 n’était pas vraiment une surprise, surtout depuis quelques semaines. Ce qui l’est un peu plus, c’est le nom de <a href="/f1/actualite/14194-F1-Officiel-Sergio-Perez-signe-chez-McLaren-.html"target="_blank"title="Sergio Pérez signe chez McLaren">son remplaçant chez McLaren</a>: Sergio Pérez. Depuis de nombreux mois, l’avenir du jeune pilote mexicain semble devoir s’écrire en italien. Membre de la Ferrari Driver Academy, il était le favori tout désigné pour remplacer Felipe Massa aux côtés de Fernando Alonso.
Oui mais voilà, <a href="/f1/actualite/14061-F1-Di-Montezemolo-Trop-tot-pour-Perez-pourquoi-pas-Vettel-.html"target="_blank"title="Di Montezemolo : Trop tôt pour Pérez, pourquoi pas Vettel ?">Luca di Montezemolo ne le juge pas assez mûr</a>, du moins c’est la version officielle. En coulisses on chuchote que l’Espagnol qui règne désormais en maître au sein de la Scuderia, n’aurait pas vu d’un très bon œil de se voir mettre dans les pattes un jeune premier aux dents longues. La dernière fois, et l’unique fois d’ailleurs, qu’il s’est retrouvé confronté à pareille situation, c’était en 2007 chez McLaren avec un certain Lewis Hamilton. On connait le résultat, et même si aujourd’hui le double Champion du monde ibérique affirme que c’est de l’histoire ancienne et que lui et Hamilton entretiennent de bonnes relations, on imagine tout de même qu’il n’a pas forcément envie de revivre un tel scénario.
Quoi qu’il en soit, il y a fort à parier que Luca di Montezemolo risque de nourrir quelques regrets si Checo venait à monter pour la première fois sur la plus haute marche du podium en 2013. Ce qui, si on se penche sur l’historique de McLaren, est des plus probables. En effet depuis 1997, une voiture issue des usines de Woking a au moins remporté un Grand Prix sur la saison, à l’exception de l’exercice 2006. De quoi avoir de belles perspectives d’avenir pour le jeune pilote qui aura 23 ans au départ de Melbourne en mars prochain.