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Japon : Chiffres et données techniques

F1. Petit tour d'horizon des contraintes techniques qu'impose le circuit de Suzuka sur le châssis, le moteur et les pneumatiques des monoplaces de Formule Un.

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Le soleil devrait être bien présent ce week-end à Suzuka
© LAT / Lotus / Le soleil devrait être bien présent ce week-end à Suzuka

Le circuit de Suzuka est un tracé que tous les pilotes retrouvent avec grand plaisir, car il a su garder un parfum de circuit à l'ancienne et probablement aussi parce que c'est un circuit qui a écrit quelques-unes des plus belles pages de l'Histoire de la Formule 1, en se montrant décisif dans l'attribution de plusieurs couronnes mondiales.

L'un des défis du circuit de Suzuka est de bien régler sa monoplace, notamment pour l'enchaînement de virages du premier secteur. Il faut également garder un oeil sur le vent qui peut changer de direction entre les premiers essais du vendredi et le Grand Prix du dimanche, ce qui peut également avoir une incidence sur la vitesse de pointe des monoplaces.

En ce qui concerne les pneumatiques, le tracé ne devrait pas poser trop de problèmes de dégradation, d'autant plus que les pilotes disposeront des durs et des tendres. Les pilotes et leurs ingénieurs devront toutefois s'adapter aux conditions de piste, car l'adhérence de l'asphalte de Suzuka évolue beaucoup entre le vendredi et le dimanche, il faudra donc savoir bien adapter les réglages des monoplaces entre le début du week-end et la course.

Côté météo, le Grand Prix du Japon a souvent été pluvieux ces dernières années, mais cette année, c'est le soleil qui devrait primer. Le beau temps devrait être au rendez-vous à Suzuka après le passage du typhon Jelawat ces derniers jours.

Du côté des commissaires de course, c'est Derek Warwick qui sera le 4ème commissaire ce week-end, à Suzuka. A noter également que la FIA a décidé de raccourcir de 20 mètres la zone de DRS, cette dernière étant située dans la ligne droite des stands. La détection se fera avant la chicane menant sur cette fameuse ligne droite.

Suzuka côté châssis


Giampaolo Dall’Ara, Responsable de l'ingénierie de piste chez Sauber F1 Team :
« Suzuka est l'un des circuits les plus fascinants de la saison. Il y a un premier secteur très technique avec des virages pris à haute vitesse, et ensuite vous avez le deuxième secteur avec l'épingle et les virages de Degner qui sont délicats, et qui sont importants pour la stabilité. Le virage de Spoon est également très spécial. C'est un virage pris à moyenne et haute vitesse, et qui amène sur une longue ligne droite avec le virage 130R, qui se prend à fond désormais mais qui reste un défi. Puis ensuite, il y a la lente chicane vers la fin du tour où vous avez besoin d'une bonne motricité. Dans l'ensemble, c'est un tracé très complexe et très technique. Il requiert une monoplace bien équilibrée et c'est un défi permanent pour les pilotes.

Nous disposerons des pneumatiques durs et tendres, ce qui devrait aller pour ce circuit. Compte tenu de la surface abrasive et des virages rapides du premier secteur, qui exercent une forte charge sur les pneumatiques, nous ne devrions pas avoir de mal à bien les faire monter en température. »

Suzuka côté moteur


Rémi Taffin, Responsable des opérations de piste chez Renault Sport F1 :
« Suzuka est un circuit difficile pour les équipes qui s’occupent des châssis et des moteurs. L’importance de la puissance n’est pas plus prioritaire qu’au Canada ou à Valencia mais la variété des virages sur les 5,807 kilomètres requiert une préparation minutieuse. La première moitié du tracé, entre la ligne droite des stands et Spoon, est très rythmée. La seconde moitié, à partir de la sortie de Spoon, est avalée à 90% à pleine charge. C’est un défi à cette époque de l’année alors que nous enchainons les courses. Mais nous sommes impatients d’y être, surtout à ce point critique du championnat. »

Suzuka côté pneumatiques


L'avis de Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport :
« Suzuka est clairement l’un des moments forts de la saison pour nous, non seulement d’un point de vue technique, mais également en raison de l’ambiance unique. Les fans sont parmi les plus enthousiastes et connaisseurs au monde et nous sommes toujours assurés de recevoir un accueil extrêmement chaleureux. Mais c’est le tracé qui délivre un défi technique : le circuit de Suzuka est un circuit classique "de pilotes", à la manière de Spa ou Monza, avec certains des plus fantastiques virages de toute l’année, et très peu de marge d’erreur. En dépit de l’impression due à la dénomination, les pneus sont en fait plus tendres. Malgré les exigences accrues que cela représente pour la structure du composé, ils sont capables de résister avec les forces immenses auxquelles ils sont soumis tour après tour.

Avec un grand fossé entre les deux composés, nous espérons proposer encore plus de performance et d’excitation à ce qui est déjà un classique. Cela devrait également ouvrir la porte à de nombreuses opportunités stratégiques, pouvant être la base d’une victoire mémorable ou de grandes remontées depuis le fond de la grille, comme on l’a vu déjà cette année. L’an dernier, le titre pilotes s’est décidé au Japon, mais cette année a été si serrée que nous attendons encore de voir les titres s’attribuer, et c’est une grande nouvelle pour tous les fans »

L'avis de Lucas di Grassi, pilote d'essais Pirelli :
« Suzuka est vraiment plaisant du point de vue du pilotage. On y a toujours de bonnes courses mais ce n’est pas facile pour les pneus car il y a de grosses demandes. La première partie du tour, par exemple, est juste une suite de virages les uns après les autres et les pneus travaillent constamment sans réelle chance de baisser en température.

On y trouve beaucoup de forces conjuguées lorsque les autos tournent et accélèrent, et cela place de grosses énergies sur le pneu. De ce fait, il n’y a jamais de problème de montée en température, mais il faut faire attention avec une voiture chargée en carburant. Il est bon d’avoir le pneu dur au Japon cette année : j’ai beaucoup testé ce composé dur 2012 et c’est un produit vraiment flexible, proposant beaucoup de performance mais également de durabilité. Il s’agit d’un grand pas en avant par rapport au composé 2011. Le pneu tendre devrait être le choix parfait pour les qualifications, mais je m’attends à voir le pneu dur entrer en action en course »

Suzuka en chiffres


1:31.540 : Comme à Singapour, il y a deux semaines, c'est Kimi Raikkonen qui détient le record du tour du circuit de Suzuka. Il avait signé ce meilleur temps lors du Grand Prix du Japon 2005 au volant de sa McLaren MP4-20.

4 : C'est en G, la force la plus élevée à laquelle les pilotes doivent faire face lors d'un tour du tracé de Suzuka.

6 : C'est le nombre de victoires remportées par Michael Schumacher au Japon. Le pilote allemand devance de loin, Berger, Senna, Damon Hill, Hakkinen, Alonso et Vettel, qui ont chacun gagné à deux reprises.

16 : C'est en seconde la plus longue portion passée à fond par les pilotes à Suzuka - soit 1230m.

66 : C'est le pourcentage du tour passé à fond par les pilotes de F1 au Japon.

310 : C'est en km/h la vitesse de pointe atteinte par les monoplaces de F1 sur le tracé de Suzuka selon McLaren.

5 807 : C'est en mètres la longueur du circuit de Suzuka, le troisième tracé le plus long de la saison après Spa-Francorchamps (7 004 m) et Silverstone (5 901 m).

[A partir des communiqués publiés par la FIA, McLaren, Pirelli, Renault Sport F1 et Sauber F1]

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