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Pour Stewart, Vettel n'est pas encore un grand champion

F1. Désormais favori pour le titre 2012 de Formule 1, Sebastian Vettel se fait de plus un plus une place de choix dans les statistiques de la discipline. Mais pour Sir Jackie Stewart, l'Allemand ne fait pas encore partie des grands champions de la catégorie.

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L'amour vache selon Stewart
© LAT / L'amour vache selon Stewart

S’il remporte son troisième titre consécutif au terme de cette saison 2012, Vettel deviendrait le plus jeune triple champion du monde de l’histoire de la discipline devant Ayrton Senna. Il serait aussi le seul avec Schumacher et Fangio à enchainer trois couronnes successives.

Malgré tout, Jackie Stewart, sacré en 1969, 1971 et 1973, estime que le jeune pilote allemand ne fait pas encore partie des grands champions de la Formule 1 : « Pour vraiment montrer que vous êtes un des plus grands vous devez réaliser des performances quand vous n’avez pas la meilleure voiture. Si vous avez une monoplace supérieure aux autres, c’est relativement facile de gagner le championnat, » lance l’Écossais à la BBC.

Des propos qui n’empêchent pas Sir Stewart d’être un grand admirateur de celui que l’on surnomme volontiers ‘baby Schumi’ : « Je suis un grand fan de Sebastian Vettel. Il a complètement dominé le Grand Prix de Corée et a piloté de façon très mature pour quelqu’un de 25 ans. C’était très impressionnant. »

Il est vrai qu’à 25 ans, Vettel bat tous les records de précocité. Plus jeune pilote à marquer un point en F1, plus jeune poleman de l’histoire, plus jeune vainqueur etc., et – d’un point de vue statistique – s’invite parmi les légendes de ce sport.

Il est également vrai qu’en début de saison, au volant d’une Red Bull moins dominatrice que ne l’était sa devancière, Sebastian Vettel a semblé moins à l’aise et que Mark Webber faisait jeu égal avec son jeune double Champion du monde d’équipier. Mais aujourd’hui que la monoplace de l’écurie autrichienne a retrouvé de sa fougue, c’est Vettel qui enchaîne les victoires. Mais ces succès ne sont pas à mettre au crédit du seul talent de l’Allemand : « J’ai le plus grand respect pour Sebastian mais il n’aurait pas pu réaliser ce qu’il a fait sans Adrian Newey. Sous l’impulsion de Newey, Red Bull a rebondi après un début de saison plus délicat et ils ont maintenant le meilleur matériel, » souligne Stewart.

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