Alonso ou Hamilton pour remplacer Vettel s'il quitte Red Bull
F1. S’il affirme que des liens non seulement contractuels mais aussi de loyauté et d’amitié unissent Sebastian Vettel à Red Bull, Dietrich Mateschitz, propriétaire de l’écurie autrichienne, comprendrait cependant que l’Allemand ait un jour l’envie de rouler pour Ferrari, ce qui ouvrirait alors la porte à une éventuelle arrivée de Lewis Hamilton ou Fernando Alonso du côté de Milton Keynes.
Objet de rumeurs et/ou de fantasmes, l’arrivée de Sebastian Vettel chez Ferrari, à plus ou moins long terme, anime ponctuellement la vie du paddock et fait couler de l’encre, malgré les démentis répétés des deux parties concernées.
Après que Christian Horner, directeur de l’écurie autrichienne, ait récemment avancé que « sans l’ombre d’un doute, Sebastian Vettel fera partie de l’écurie Red Bull Racing en 2014 », c’est au tour de Dietrich Mateschitz de se prononcer dans le journal autrichien Salzburger Nachrichten sur les rumeurs entourant le désormais triple champion du monde dont il estime qu’il est « un des trois meilleurs pilotes » actuellement sur la grille [avec Alonso et Hamilton, ndlr], soulignant notamment qu’il « est le plus jeune des trois » et « [qu’il] y a assurément du potentiel pour de plus amples développements. »
Si l’Autrichien pense que Sebastian Vettel est « peut-être proche de son zénith en termes de vitesse » et qu’avec « plus d’expérience, il peut certainement continuer de s’améliorer encore et encore, » il sait son pilote convoité mais ne se fait pas de soucis pour le futur de Sebastian Vettel du côté de Milton Keynes : « Il n’y a pas seulement des contrats mais il est lié avec nous aussi bien par loyauté que par amitié. Mais ça n’empêche pas qu’il reçoit des offres d’autres écuries. »
Parmi celles-ci, l’Allemand n’a jamais caché son attirance – partagée par la Scuderia - pour Ferrari, ce que Dietrich Mateschitz peut comprendre : « Si j’étais pilote, j’apprécierais sans doute la pensée de piloter un jour pour Ferrari. C’est non seulement naturel mais assez légitime. » Mais si Sebastian Vettel se décidait un jour à jouer les filles de l’air, l’Autrichien ne se fait cependant pas d’inquiétude quant à la quête d’un successeur : « S’il doit un jour nous quitter, nous lui souhaiterions tout le bien possible, et alors rien n’empêcherait Alonso ou Hamilton de conduire pour nous, » même si le premier est lié à Ferrari jusqu’en 2016 et le deuxième à Mercedes jusqu’en 2015.