F1. Comme l'année dernière à pareille époque, la Chronique Pitstop jette un petit regard dans le rétro et dresse le bilan d'une saison qui nous aura tenu en haleine du 18 mars au 25 novembre.
Après 2011 où Red Bull et Sebastian Vettel avaient tout écrasé rappelant quelques mauvais souvenirs aux allergiques de l'époque Ferrari-Schumacher. Même si le résultat final est le même en 2012, la saison n'aura pas été un long fleuve tranquille pour l'écurie autrichienne et son prodige allemand.
Au terme des essais hivernaux, c'est McLaren qui semblait être l'écurie à battre avec Red Bull en embuscade alors que Ferrari semblait complètement larguée, que Lotus faisait figure d'épouvantail et que du côté de Mercedes on affirmait qu'il n'y avait aucune inquiétude concernant la gestion des pneumatiques Pirelli. Les pneus italiens qui auront été pour beaucoup dans l'incertitude de la première moitié de saison avec sept vainqueurs différents en autant de Grands Prix disputés. Button, Alonso, Rosberg, Vettel, Maldonado, Webber, Hamilton se sont ainsi partagé les honneurs en début de championnat. Une indécision qui n'aura pas fait que des heureux auprès des observateurs avisés de la discipline. Malgré tout à mi-saison Alonso semblait assez bien parti pour se diriger vers un troisième sacre mondial. L'Espagnol faisant preuve d'une régularité de métronome face à des adversaires dont les résultats jouaient parfois les montagnes russes. Un phénomène particulièrement prononcé chez McLaren qui après avoir été impériale à Melbourne s'est prise les pieds dans le tapis que ce soit en piste ou, surtout, dans les stands. Le retour en Europe n'aura pas souri à Jenson Button, incapable de tirer la quintessence de sa monture.
Réussir à mettre tout ensemble pour finalement s'imposer, voilà ce qu'il a manqué à Lotus souvent citée candidate à la victoire. Mais aux mains d'un Räikkönen, qui même après deux ans de rallye sait toujours ce qu'il fait, l'écurie d'Enstone a goûté à nouveau à l'ivresse du succès sous le ciel étoilé d'Abu Dhabi. Le Finlandais a réussi son pari de revenir à la Formule 1 en terminant 3ème du championnat et en étant le seul pilote du plateau à boucler toutes les courses de la saison.